Les paroles de la chanson
« La marche du président »
Robert Charlebois
Le Président s’en va chassant
Un champ trop grand
Un soleil trop blanc
Trop haut le vent
Trop tôt un enfant
Qui s’amuse avec son mal de dents
Joue avec son oeil pour voir dedans
Et croque du sable avec ses yeux
Devant le ciment silencieux
Derrière chez nous, y a t’un un étang
Le Président s’en va tuer le temps
Avec son grand vautour d’argent
Qui voit tout venir du haut du vent
L’enfant voit venir le Président
Il remet ses yeux dans son ballon
Fait semblant de trouver le temps long
Visa le temps, tua le vent
Monsieur l’enfant
Ton nom et ton rang
Pour tes sept ans
Te voilà bien grand
L’enfant voit venir le Président
Qui veut lui voler son cerf-volant
Le vautour s’en va tourner plus haut
Un enfant leur a tourné le dos
Le mauvais temps est sur l’étang
Monsieur l’enfant
Parlez un instant
Au Président
Qui perd son temps
Qui es-tu du haut de tes sept ans?
L’enfant dit "Je suis le Président
Même si je n’ai pas de vautour
À me suivre et me tourner autour"
Le vautour demande "C’est pour quand
Pour demain ou bien dans quarante ans?"
L’enfant dit "Demandez-le au vent"
Le vent dit "L’enfant est Président"
"C’est charmant et surtout plein d’humour"
Dit le Président à son vautour
"Ce petit a bien de l’avenir"
Mais l’enfant le voit toujours venir
Dites-moi Monsieur l’enfant rêvant
Quels seront vos premiers règlements?
L’enfant dit "J’abolirai d’abord
L’extraction de l’argent et de l’or
Et tout l’or et tout l’argent du temps
Serviront à votre monument
Construction de votre régiment
Entouré de fer et de ciment
J’abolirai le gouvernement
Avec le métier de Président
Je ferai chanter les réacteurs
En accord avec les malaxeurs
Je mettrai sous votre monument
L’arsenal avec les armements
Je ne garderai que les couteaux
Et puis je vous tournerai le dos"
Par-dessous l’aile, il perd son sang
Le Président
Dit à son vautour
"Va faire un tour
Au bout de mon champ"
Un ballon qui crève sur l’étang
Et qui parle avec un cerf-volant
Le soleil se couche l’oeil en sang
Et la lune a l’air d’un ballon blanc
Trois dames s’en vont les ramassant
Un champ trop grand
Un soleil trop blanc
Trop haut le vent
Trop tôt un enfant
Qui s’amuse avec son mal de dents
Joue avec son oeil pour voir dedans
Et croque du sable avec ses yeux
Devant le ciment silencieux
Derrière chez nous, y a t’un un étang
Le Président s’en va tuer le temps
Avec son grand vautour d’argent
Qui voit tout venir du haut du vent
L’enfant voit venir le Président
Il remet ses yeux dans son ballon
Fait semblant de trouver le temps long
Visa le temps, tua le vent
Monsieur l’enfant
Ton nom et ton rang
Pour tes sept ans
Te voilà bien grand
L’enfant voit venir le Président
Qui veut lui voler son cerf-volant
Le vautour s’en va tourner plus haut
Un enfant leur a tourné le dos
Le mauvais temps est sur l’étang
Monsieur l’enfant
Parlez un instant
Au Président
Qui perd son temps
Qui es-tu du haut de tes sept ans?
L’enfant dit "Je suis le Président
Même si je n’ai pas de vautour
À me suivre et me tourner autour"
Le vautour demande "C’est pour quand
Pour demain ou bien dans quarante ans?"
L’enfant dit "Demandez-le au vent"
Le vent dit "L’enfant est Président"
"C’est charmant et surtout plein d’humour"
Dit le Président à son vautour
"Ce petit a bien de l’avenir"
Mais l’enfant le voit toujours venir
Dites-moi Monsieur l’enfant rêvant
Quels seront vos premiers règlements?
L’enfant dit "J’abolirai d’abord
L’extraction de l’argent et de l’or
Et tout l’or et tout l’argent du temps
Serviront à votre monument
Construction de votre régiment
Entouré de fer et de ciment
J’abolirai le gouvernement
Avec le métier de Président
Je ferai chanter les réacteurs
En accord avec les malaxeurs
Je mettrai sous votre monument
L’arsenal avec les armements
Je ne garderai que les couteaux
Et puis je vous tournerai le dos"
Par-dessous l’aile, il perd son sang
Le Président
Dit à son vautour
"Va faire un tour
Au bout de mon champ"
Un ballon qui crève sur l’étang
Et qui parle avec un cerf-volant
Le soleil se couche l’oeil en sang
Et la lune a l’air d’un ballon blanc
Trois dames s’en vont les ramassant