Les paroles de la chanson
« La malle »
Thomas Fersen
Chaque matin, ma valise
Avale sa nourriture
Mes toilettes sont exquises
Elles sentent la friture
Chaque matin, mon linge sale
Inutile que j’ le sale
En trois s’condes, elle le broute
Pis on peut r’prendre la route
Elle avale sans problème
L’arête de mon peigne
C’est vous dire s’il est fin
Pis, elle boit mon parfum
Mon caleçon, ma chemise
Inutile que j’ la cuise
Mon rasoir, mes haltères
Tout ça la désaltère
Tout c’ que j’ mets sont les mets
Dont elle aime le fumet
En trois s’condes, elle le lape
Sans dérouler de nappe
Ma valise n’a pas de dent
Mais un appétit canin
Si je n’étais pas prudent
J’ crois qu’elle me mordrait la main
En trois coups d’ cuillère à pot
Y rest’rait plus qu’ mon chapeau
Ma valise adorant
Mon linge malodorant
Je me dis pour moi-même
"Enfin quelqu’un qui m’aime"
Et je pleure d’émotion
Dans un grand mouchoir blanc
Et je pleure d’émotion
M’en vais en reniflant
Tout c’ que j’ mets sont les mets
Dont elle aime le fumet
En trois s’condes, elle le happe
Sans dérouler de nappe
Ma valise n’a pas de dent
Mais je reste sur mes gardes
Si je n’étais pas prudent
J’ crois qu’elle me mordrait la barbe
En trois coups d’ cuillère à pot
Y rest’rait plus qu’ mon chapeau
Par hasard, ma valise
A croisé sa jumelle
Quelle ne fut ma surprise
En l’ouvrant à l’hôtel
D’y trouver des p’tites fleurs
Des mouchoirs en dentelle
Un tutu, un cache-cœur
Et une petite ombrelle
Les bonnets, les baleines
D’une petite gaine
Et des mules à pompon
Qui sentaient le bonbon
Ces froufrous d’une artiste
Danseuse au music-hall
A mon âge, c’est bien triste
Ça m’a foutu la gaule
Après quoi, sapristi!
J’ai bu un coup de gnôle
Je me suis travesti
J’ai dansé dans la piaule
Affublé comme une poule
Pas de celles qui pondent
Mais qui chantent pour la foule
Que Paris est une blonde,
Affublé d’une jupette
Et levant la gambette
{x3:}
Jusqu’au petit matin
J’ai continué la fête
Avale sa nourriture
Mes toilettes sont exquises
Elles sentent la friture
Chaque matin, mon linge sale
Inutile que j’ le sale
En trois s’condes, elle le broute
Pis on peut r’prendre la route
Elle avale sans problème
L’arête de mon peigne
C’est vous dire s’il est fin
Pis, elle boit mon parfum
Mon caleçon, ma chemise
Inutile que j’ la cuise
Mon rasoir, mes haltères
Tout ça la désaltère
Tout c’ que j’ mets sont les mets
Dont elle aime le fumet
En trois s’condes, elle le lape
Sans dérouler de nappe
Ma valise n’a pas de dent
Mais un appétit canin
Si je n’étais pas prudent
J’ crois qu’elle me mordrait la main
En trois coups d’ cuillère à pot
Y rest’rait plus qu’ mon chapeau
Ma valise adorant
Mon linge malodorant
Je me dis pour moi-même
"Enfin quelqu’un qui m’aime"
Et je pleure d’émotion
Dans un grand mouchoir blanc
Et je pleure d’émotion
M’en vais en reniflant
Tout c’ que j’ mets sont les mets
Dont elle aime le fumet
En trois s’condes, elle le happe
Sans dérouler de nappe
Ma valise n’a pas de dent
Mais je reste sur mes gardes
Si je n’étais pas prudent
J’ crois qu’elle me mordrait la barbe
En trois coups d’ cuillère à pot
Y rest’rait plus qu’ mon chapeau
Par hasard, ma valise
A croisé sa jumelle
Quelle ne fut ma surprise
En l’ouvrant à l’hôtel
D’y trouver des p’tites fleurs
Des mouchoirs en dentelle
Un tutu, un cache-cœur
Et une petite ombrelle
Les bonnets, les baleines
D’une petite gaine
Et des mules à pompon
Qui sentaient le bonbon
Ces froufrous d’une artiste
Danseuse au music-hall
A mon âge, c’est bien triste
Ça m’a foutu la gaule
Après quoi, sapristi!
J’ai bu un coup de gnôle
Je me suis travesti
J’ai dansé dans la piaule
Affublé comme une poule
Pas de celles qui pondent
Mais qui chantent pour la foule
Que Paris est une blonde,
Affublé d’une jupette
Et levant la gambette
{x3:}
Jusqu’au petit matin
J’ai continué la fête