Les paroles de la chanson
« La maison du passage »
Gilbert Laffaille
Qui habitait là
Dans le vieux passage
Rue des Acacias
Derrière le garage?
Cette maison cassée
Changée en décor
Témoin du passé
Quelques heures encore
On peut entrevoir
Un rideau déteint
La place d’une armoire
Sur le papier peint
Le motif à fleurs
D’une chambre à coucher
Les rires et les pleurs
Qui s’y sont cachés
Un coin mystérieux
Près de l’escalier
Quelques carreaux bleus
Qui forment un damier
Un gros mot d’enfant
Écrit sur un mur
Et du lierre grimpant
Entre les fissures
Il y aura demain
Un trou au soleil
Où de grands gamins
Lanceront des bouteilles
Et des bétonneuses
Des poutrelles en fer
Des grues, des pelleteuses
Un complexe en verre
Cinq ou six ou cent
Deux, trois cinémas
Tour des Rossignols
Parking des Lilas
Une moquette épaisse
Des fauteuils en skaï
Et derrière la caisse
Un gardien qui bâille
Qui habitait là
Au dernier étage
Tour des Mimosas
Cité des Nuages?
Un prof de piano
Un couple et son chien
C’est beaucoup trop haut
On ne voit plus rien
Dans le vieux passage
Rue des Acacias
Derrière le garage?
Cette maison cassée
Changée en décor
Témoin du passé
Quelques heures encore
On peut entrevoir
Un rideau déteint
La place d’une armoire
Sur le papier peint
Le motif à fleurs
D’une chambre à coucher
Les rires et les pleurs
Qui s’y sont cachés
Un coin mystérieux
Près de l’escalier
Quelques carreaux bleus
Qui forment un damier
Un gros mot d’enfant
Écrit sur un mur
Et du lierre grimpant
Entre les fissures
Il y aura demain
Un trou au soleil
Où de grands gamins
Lanceront des bouteilles
Et des bétonneuses
Des poutrelles en fer
Des grues, des pelleteuses
Un complexe en verre
Cinq ou six ou cent
Deux, trois cinémas
Tour des Rossignols
Parking des Lilas
Une moquette épaisse
Des fauteuils en skaï
Et derrière la caisse
Un gardien qui bâille
Qui habitait là
Au dernier étage
Tour des Mimosas
Cité des Nuages?
Un prof de piano
Un couple et son chien
C’est beaucoup trop haut
On ne voit plus rien