Les paroles de la chanson
« La maison d'irlande »
Gilles Servat
Dressée parmi les pierres, c’était une chouette maison
Vers les routes du ciel où l’Irlande est si belle
Où les murets le soir ourlent de noire dentelle
Des parcelles de tourbières et de joncs
Faut passer par un chemin à péter un essieu
Où l’on peut voir les nuages courir dans les flaques d’eau
Et tout au bout, les îles vous en mettent plein les yeux
Les longs sables d’Omey et les cornes de Cruagh
{Refrain:}
Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
Et qu’on ne reverra plus jamais
Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
Et qu’on ne retrouvera qu’au cimetière des photos
C’était une chouette maison où j’entendais, la nuit,
Les camions fous du vent rugir au-d’ssus d’ mon lit
Et l’ lendemain, je regardais la cavalerie charger
Crinières blanches à l’assaut des rochers
Crépitement de la pluie en rafales de tambour
Dans l’odeur de la tourbe, j’écrivais tout le jour
Et l’ samedi, quand j’allais chez Terry faire le plein
Au milieu de tout ce monde, je m’ croyais à Dublin
{au Refrain}
Et l’ matin du départ, le ciel était tout clair
Sur le ch’min, je voyais Achill, Bofin et Clare
Un jeune soleil tout propre empoudrait les sommets
Et les flots du Streamstown s’enflammaient
J’y suis r’tourné souvent pour d’autres grands bonheurs
J’ai des amis là-bas, j’ leur ai laissé mon cœur
Oui, mais la dernière fois, j’étais un peu perdu
Quand mes amis m’ont dit "La maison est vendue"
{au Refrain, x2}
Vers les routes du ciel où l’Irlande est si belle
Où les murets le soir ourlent de noire dentelle
Des parcelles de tourbières et de joncs
Faut passer par un chemin à péter un essieu
Où l’on peut voir les nuages courir dans les flaques d’eau
Et tout au bout, les îles vous en mettent plein les yeux
Les longs sables d’Omey et les cornes de Cruagh
{Refrain:}
Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
Et qu’on ne reverra plus jamais
Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
Et qu’on ne retrouvera qu’au cimetière des photos
C’était une chouette maison où j’entendais, la nuit,
Les camions fous du vent rugir au-d’ssus d’ mon lit
Et l’ lendemain, je regardais la cavalerie charger
Crinières blanches à l’assaut des rochers
Crépitement de la pluie en rafales de tambour
Dans l’odeur de la tourbe, j’écrivais tout le jour
Et l’ samedi, quand j’allais chez Terry faire le plein
Au milieu de tout ce monde, je m’ croyais à Dublin
{au Refrain}
Et l’ matin du départ, le ciel était tout clair
Sur le ch’min, je voyais Achill, Bofin et Clare
Un jeune soleil tout propre empoudrait les sommets
Et les flots du Streamstown s’enflammaient
J’y suis r’tourné souvent pour d’autres grands bonheurs
J’ai des amis là-bas, j’ leur ai laissé mon cœur
Oui, mais la dernière fois, j’étais un peu perdu
Quand mes amis m’ont dit "La maison est vendue"
{au Refrain, x2}