Les paroles de la chanson
« La jeune fille et le commissaire »
Hugues Aufray
Il brouillasse, il se fait tard
Le café du vieux port
Tout à l’heure va fermer
Et là-bas, derrière le bar,
Une fille, jeune encore,
Termine sa journée
Un homme entre à cet instant
Et lui dit «Tu m’entends?
Je veux la vérité!»
Elle sert les derniers clients
Mais l’homme a dit «Petite,
Dis-moi où est ton fiancé»
Il pleut et la rue est obscure
Elle marche vite et l’homme suit derrière
«Je ne sais rien, je vous le jure!
Ah, laissez-moi, Monsieur le Commissaire
Je vous en prie, je n’en peux plus»
L’homme a monté l’escalier
Il est entré chez elle
Il croit qu’elle va parler
«Parle, ou bien je te préviens
Je vais lâcher les chiens!
On va le retrouver!»
Il s’est assis sur le lit
Elle se serre contre lui
Et sanglote tout bas
«Je veux bien vous expliquer
Mais il faut me jurer
Que vous ne le tuerez pas,
Venez demain soir à la gare
Je l’attendrai sur le quai de Paris
Il viendra à minuit un quart
Vous savez tout. Voilà, je vous l’ai dit
Ne partez pas, je suis si seule»
La fille a défait sa robe
Et, nue, s’est allongée
Auprès du policier
La sirène d’un cargo
Lance un adieu sur l’eau
Et glisse dans la nuit
Il brouillasse, il va faire jour
Tandis qu’un homme fuit,
Un flic fait l’amour.
Le café du vieux port
Tout à l’heure va fermer
Et là-bas, derrière le bar,
Une fille, jeune encore,
Termine sa journée
Un homme entre à cet instant
Et lui dit «Tu m’entends?
Je veux la vérité!»
Elle sert les derniers clients
Mais l’homme a dit «Petite,
Dis-moi où est ton fiancé»
Il pleut et la rue est obscure
Elle marche vite et l’homme suit derrière
«Je ne sais rien, je vous le jure!
Ah, laissez-moi, Monsieur le Commissaire
Je vous en prie, je n’en peux plus»
L’homme a monté l’escalier
Il est entré chez elle
Il croit qu’elle va parler
«Parle, ou bien je te préviens
Je vais lâcher les chiens!
On va le retrouver!»
Il s’est assis sur le lit
Elle se serre contre lui
Et sanglote tout bas
«Je veux bien vous expliquer
Mais il faut me jurer
Que vous ne le tuerez pas,
Venez demain soir à la gare
Je l’attendrai sur le quai de Paris
Il viendra à minuit un quart
Vous savez tout. Voilà, je vous l’ai dit
Ne partez pas, je suis si seule»
La fille a défait sa robe
Et, nue, s’est allongée
Auprès du policier
La sirène d’un cargo
Lance un adieu sur l’eau
Et glisse dans la nuit
Il brouillasse, il va faire jour
Tandis qu’un homme fuit,
Un flic fait l’amour.