Les paroles de la chanson
« La gravité »
Abd Al Malik
A l’arrière train du bus 14 comme à la remorque de la vie, je suis amorphe côté fenêtre,
Les yeux assis dans l’vide, à n’surtout pas m’demander si la vie m’considère comme un brave.
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
Tourner en rond dans ces ruelles de la vie, que même les lampadaires n’éclairent plus,
Etre baigné dans l’noir et pourtant se croire dans la lumière totalement nu...
Sortir la tête de l’eau ou se noyer dans l’fantasme.
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
Je m’blesse tout l’temps avec le tranchant d’l’orgueil, je suis d’ceux qui lentement deviennent leur propre cercueil.
Je suis aveuglé par des murailles de tours, j’me dis :"il peut rien y avoir derrière ces remparts...?"
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
Avoir la prétention d’être soi, on s’connaît toujours trop peu.
Donner du sens, cette pensée me rend exceptionnel en ce lieu.
Provincer mon existence il fut un temps où Paris, j’y serais allé même à la nage,
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
Au volant de ma Z3 bleu ciel comme aux commandes de ma vie, je suis les cheveux au vent de cette vie blonde que je conduis,
A m’demander si j’crois en la justice, j’dirais que je suis heureux d’être à ma place.
Je viens d’un lieu où rien n’est jamais vraiment grave.
Rouler à fond sur l’autoroute de la vie, tellement éclairée qu’on en perd la vue, prendre son bain debout.
Un problème, des solutions, n’en parlons plus,
Voir l’argent comme un moyen et non comme une fin, ça calme,
Je viens d’un lieu où rien n’est jamais vraiment grave.
Je n’suis pas d’ceux qui considèrent être quelqu’un parc’que je suis né avec quelque chose, je suis tellement égoïste que j’pense plus aux autres qu’à moi c’est drôle...
Mais... il m’arrive d’être triste et ces joues mouillées, ce sont de vraies larmes
Même si je viens d’un lieu où rien n’est jamais vraiment grave.
Avoir mal à la bourgeoisie comme Che Guevara, se lever chaque matin sans réellement savoir pourquoi,
Souffrir du non sens, une maladie qui n’épargne aucun personnage,
Je viens d’un lieu où rien n’est jamais vraiment grave.
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
La gravité, mesdames et messieurs.
Les yeux assis dans l’vide, à n’surtout pas m’demander si la vie m’considère comme un brave.
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
Tourner en rond dans ces ruelles de la vie, que même les lampadaires n’éclairent plus,
Etre baigné dans l’noir et pourtant se croire dans la lumière totalement nu...
Sortir la tête de l’eau ou se noyer dans l’fantasme.
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
Je m’blesse tout l’temps avec le tranchant d’l’orgueil, je suis d’ceux qui lentement deviennent leur propre cercueil.
Je suis aveuglé par des murailles de tours, j’me dis :"il peut rien y avoir derrière ces remparts...?"
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
Avoir la prétention d’être soi, on s’connaît toujours trop peu.
Donner du sens, cette pensée me rend exceptionnel en ce lieu.
Provincer mon existence il fut un temps où Paris, j’y serais allé même à la nage,
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
Au volant de ma Z3 bleu ciel comme aux commandes de ma vie, je suis les cheveux au vent de cette vie blonde que je conduis,
A m’demander si j’crois en la justice, j’dirais que je suis heureux d’être à ma place.
Je viens d’un lieu où rien n’est jamais vraiment grave.
Rouler à fond sur l’autoroute de la vie, tellement éclairée qu’on en perd la vue, prendre son bain debout.
Un problème, des solutions, n’en parlons plus,
Voir l’argent comme un moyen et non comme une fin, ça calme,
Je viens d’un lieu où rien n’est jamais vraiment grave.
Je n’suis pas d’ceux qui considèrent être quelqu’un parc’que je suis né avec quelque chose, je suis tellement égoïste que j’pense plus aux autres qu’à moi c’est drôle...
Mais... il m’arrive d’être triste et ces joues mouillées, ce sont de vraies larmes
Même si je viens d’un lieu où rien n’est jamais vraiment grave.
Avoir mal à la bourgeoisie comme Che Guevara, se lever chaque matin sans réellement savoir pourquoi,
Souffrir du non sens, une maladie qui n’épargne aucun personnage,
Je viens d’un lieu où rien n’est jamais vraiment grave.
Je viens d’un lieu où chacun se complait à être grave.
La gravité, mesdames et messieurs.