Les paroles de la chanson
« La géante »
Juliette
Détourne, gentil berger, tes yeux du vallon noir
Où je me tiens vautrée, un jeune saule aux lèvres
Rentre en ta bergerie tes moutons et tes chèvres
Je suis nue et j’ai soif, il fait trop chaud ce soir
D’autres qui viendront, quand s’allumera la lune,
Explorer les taillis de mes quatre toisons
Feront mon escalade comme de jeunes oisons
Glissant entre mes seins ainsi qu’entre deux dunes
Nul besoin de guitare, de bouquets ni de gants
Pour obtenir de moi des voluptés confuses
Je suis ouverte à tous, il suffit que l’on use
De mon ventre comme d’un luxurieux toboggan
{Refrain:}
Ben oui quoi, je suis la géante,
La géante du vallon noir,
Celle qui vous affole et qui hante
Dans les chaumières et les manoirs
Vos libidos ahurissantes,
Ben oui quoi, je suis la géante!
Si je les ai tous eus, je n’en regrette qu’un
Qui n’était brute épaisse ni seigneur mirifique
Mais simple entiché d’art cinématographique
Oh combien je l’aimais, le cher petit rouquin,
Je nous revois encore au sommet de la tour
Notre ultime refuge à l’abri des humains,
Il était étendu dans le creux de ma main
Et je le protégeais du lourd vol des vautours,
Il m’avait proposé de me faire un marmot
A l’issue d’une nuit choisie pour la plus longue,
Il me baisait partout et m’appelait Queen Kong
Hélas, il est tombé en répétant ce mot
{au Refrain}
Vous ne supportez pas les trop grands sentiments
Acis et Galatée mais non point Polyphème
Et puisque vous savez comme il faut que l’on aime,
Venez vous engloutir, minuscules amants,
Descendez en mes gouffres, mes avens, mes abysses,
Ô spéléos d’amour aux désirs impudents
Ignorant que je puis, d’un simple coup de dents,
Casser le fil vous liant comme sont liées les saucisses,
Jamais ne reverrez le joli vallon noir
Ni ses taillis ombreux striés du saut des lièvres
Où je me tiens vautrée pour assouvir vos fièvres,
Hâte ton pas, berger, il fait trop chaud ce soir.
Où je me tiens vautrée, un jeune saule aux lèvres
Rentre en ta bergerie tes moutons et tes chèvres
Je suis nue et j’ai soif, il fait trop chaud ce soir
D’autres qui viendront, quand s’allumera la lune,
Explorer les taillis de mes quatre toisons
Feront mon escalade comme de jeunes oisons
Glissant entre mes seins ainsi qu’entre deux dunes
Nul besoin de guitare, de bouquets ni de gants
Pour obtenir de moi des voluptés confuses
Je suis ouverte à tous, il suffit que l’on use
De mon ventre comme d’un luxurieux toboggan
{Refrain:}
Ben oui quoi, je suis la géante,
La géante du vallon noir,
Celle qui vous affole et qui hante
Dans les chaumières et les manoirs
Vos libidos ahurissantes,
Ben oui quoi, je suis la géante!
Si je les ai tous eus, je n’en regrette qu’un
Qui n’était brute épaisse ni seigneur mirifique
Mais simple entiché d’art cinématographique
Oh combien je l’aimais, le cher petit rouquin,
Je nous revois encore au sommet de la tour
Notre ultime refuge à l’abri des humains,
Il était étendu dans le creux de ma main
Et je le protégeais du lourd vol des vautours,
Il m’avait proposé de me faire un marmot
A l’issue d’une nuit choisie pour la plus longue,
Il me baisait partout et m’appelait Queen Kong
Hélas, il est tombé en répétant ce mot
{au Refrain}
Vous ne supportez pas les trop grands sentiments
Acis et Galatée mais non point Polyphème
Et puisque vous savez comme il faut que l’on aime,
Venez vous engloutir, minuscules amants,
Descendez en mes gouffres, mes avens, mes abysses,
Ô spéléos d’amour aux désirs impudents
Ignorant que je puis, d’un simple coup de dents,
Casser le fil vous liant comme sont liées les saucisses,
Jamais ne reverrez le joli vallon noir
Ni ses taillis ombreux striés du saut des lièvres
Où je me tiens vautrée pour assouvir vos fièvres,
Hâte ton pas, berger, il fait trop chaud ce soir.