Les paroles de la chanson
« La fleur rouge »
Gilles Servat
A la place du ciel
Je mettrai son visage
Les oiseaux ne seront
Même pas étonnés
Et le jour se levant
Très haut dans ses prunelles
On dira : "le printemps
Est plus tôt cette année?"
Beaux yeux, belle saison
Viviers de lampes claires
Jardins qui reculez
Sans cesse l’horizon
On fait déjà les foins
Le long de ses paupières
Les animaux peureux
Viennent à la maison
Je n’ai jamais reçu
Tant d’amis à ma table
Il en vient chaque jour
De nouvelles étables
L’un apporte sa faim
Un autre la douleur
Nous partageons le peu
Qui reste tous en chœur
Qu’un enfant attardé
Passe la porte ouverte
Et devinant la joie
Demande à me parler
Pour le mener vers moi
Deux mains se sont offertes
Si bien qu’il a déjà
Plus qu’il ne désirait
La chambre est encombrée
De rivières sauvages
Dans le foyer s’envole
Une épaisse forêt
Et la route qui tient
En laisse les villages
Traîne sa meute d’or
Jusque sous les volets
Tous mes fruits merveilleux
Tintent sur mon épaule
Son sang est sur ma bouche
Une flûte enchantée
Je lui donne le nom
De ma première enfance
De la première fleur
Et du premier été
A la place du ciel
Je mettrai son visage
Les oiseaux ne seront
Même pas étonnés
Et le jour se levant
Très haut dans ses prunelles
On dira : "le printemps
Est plus tôt cette année".
Je mettrai son visage
Les oiseaux ne seront
Même pas étonnés
Et le jour se levant
Très haut dans ses prunelles
On dira : "le printemps
Est plus tôt cette année?"
Beaux yeux, belle saison
Viviers de lampes claires
Jardins qui reculez
Sans cesse l’horizon
On fait déjà les foins
Le long de ses paupières
Les animaux peureux
Viennent à la maison
Je n’ai jamais reçu
Tant d’amis à ma table
Il en vient chaque jour
De nouvelles étables
L’un apporte sa faim
Un autre la douleur
Nous partageons le peu
Qui reste tous en chœur
Qu’un enfant attardé
Passe la porte ouverte
Et devinant la joie
Demande à me parler
Pour le mener vers moi
Deux mains se sont offertes
Si bien qu’il a déjà
Plus qu’il ne désirait
La chambre est encombrée
De rivières sauvages
Dans le foyer s’envole
Une épaisse forêt
Et la route qui tient
En laisse les villages
Traîne sa meute d’or
Jusque sous les volets
Tous mes fruits merveilleux
Tintent sur mon épaule
Son sang est sur ma bouche
Une flûte enchantée
Je lui donne le nom
De ma première enfance
De la première fleur
Et du premier été
A la place du ciel
Je mettrai son visage
Les oiseaux ne seront
Même pas étonnés
Et le jour se levant
Très haut dans ses prunelles
On dira : "le printemps
Est plus tôt cette année".