Les paroles de la chanson
« La fête à joujouville »
Jean Sorbier
À Joujouville, c’est la fête
Et la mairie en carton fin
Entre deux guirlandes coquettes
A mis des rameaux de sapin
Y a des lampions à travers la grand-rue
Et des drapeaux flottent à tous les carrefours
Sur le pavé se presse la cohue
Car au lointain résonnent les tambours
Plan pataplan plan plan
C’est l’ défilé qu’ tout l’ monde attend
Pom pom pom pom, et vive la fanfare!
Pom pom pom pom, vive nos braves pompiers!
Vive l’orphéon et vive le chef de gare
Le garde champêtre et le vieux cantonnier
Pom pom pom pom, et vive la rosière!
Pom pom pom pom, puisque nous avons l’ choix
Mais avant tout, vive Monsieur le maire!
Et pour finir, vive n’importe quoi!
Sur la grand-place, y a une estrade
Défilez! C’est le défilé
Monsieur l’ maire, entre deux rasades,
Au premier rang vient s’installer
Pendant ce temps, les bergers, les bergères
Qui, pour une fois, ont laissé leurs moutons
Afin d’ charmer les yeux de monsieur l’ maire
Dansent la ronde avec les soldats d’ plomb
Plan pataplan plan plan
C’est le banquet qu’ tout l’ monde attend
Pom pom pom pom, je lève ici mon verre
Pom pom pom pom, à la prospérité
Des citoyens d’ la commune toute entière
Et même en plus, je bois à leur santé
Pom pom pom pom, j’embrasse la rosière
Pom pom pom pom, des larmes dans la voix
Le cantonnier embrasse monsieur le maire
Et tout l’ monde crie "Vive n’importe quoi!"
A la vôtre, mes enfants!
Comme la nuit descend sur la ville
On allume vivement les lampions
Oh, qu’ c’est biau! Et la fanfare redéfile
Au milieu des acclamations
Au bout du mail, quatre pompiers d’ service
Qu’au cabaret on est v’nu dénicher
Tirent alors le grand feu d’artifice
Oh! La belle rouge!
Puis c’est fini, chacun va se coucher
Plan pataplan plan plan
C’est en rêve que tout l’ monde entend
Pom pom pom pom, ah, la belle journée!
Pom pom pom pom, chantons tous à la fois
Car c’est ainsi durant toute l’année
Chez les joujoux de carton ou de bois
Pom pom pom pom, les hommes devraient faire
Pom pom pom pom, entre eux la fête aussi
De cette façon, les enfants de la Terre
S’embrasseraient avec n’importe qui
Et la mairie en carton fin
Entre deux guirlandes coquettes
A mis des rameaux de sapin
Y a des lampions à travers la grand-rue
Et des drapeaux flottent à tous les carrefours
Sur le pavé se presse la cohue
Car au lointain résonnent les tambours
Plan pataplan plan plan
C’est l’ défilé qu’ tout l’ monde attend
Pom pom pom pom, et vive la fanfare!
Pom pom pom pom, vive nos braves pompiers!
Vive l’orphéon et vive le chef de gare
Le garde champêtre et le vieux cantonnier
Pom pom pom pom, et vive la rosière!
Pom pom pom pom, puisque nous avons l’ choix
Mais avant tout, vive Monsieur le maire!
Et pour finir, vive n’importe quoi!
Sur la grand-place, y a une estrade
Défilez! C’est le défilé
Monsieur l’ maire, entre deux rasades,
Au premier rang vient s’installer
Pendant ce temps, les bergers, les bergères
Qui, pour une fois, ont laissé leurs moutons
Afin d’ charmer les yeux de monsieur l’ maire
Dansent la ronde avec les soldats d’ plomb
Plan pataplan plan plan
C’est le banquet qu’ tout l’ monde attend
Pom pom pom pom, je lève ici mon verre
Pom pom pom pom, à la prospérité
Des citoyens d’ la commune toute entière
Et même en plus, je bois à leur santé
Pom pom pom pom, j’embrasse la rosière
Pom pom pom pom, des larmes dans la voix
Le cantonnier embrasse monsieur le maire
Et tout l’ monde crie "Vive n’importe quoi!"
A la vôtre, mes enfants!
Comme la nuit descend sur la ville
On allume vivement les lampions
Oh, qu’ c’est biau! Et la fanfare redéfile
Au milieu des acclamations
Au bout du mail, quatre pompiers d’ service
Qu’au cabaret on est v’nu dénicher
Tirent alors le grand feu d’artifice
Oh! La belle rouge!
Puis c’est fini, chacun va se coucher
Plan pataplan plan plan
C’est en rêve que tout l’ monde entend
Pom pom pom pom, ah, la belle journée!
Pom pom pom pom, chantons tous à la fois
Car c’est ainsi durant toute l’année
Chez les joujoux de carton ou de bois
Pom pom pom pom, les hommes devraient faire
Pom pom pom pom, entre eux la fête aussi
De cette façon, les enfants de la Terre
S’embrasseraient avec n’importe qui