Les paroles de la chanson
« La femme du roulier (la chanson du roulier) »
Charlus
Il est presque minuit, la femme du roulier
S’en va de porte en porte, de taverne en taverne
Pour chercher son mari, tirouli, avec une lanterne
- Dis-moi, la belle hôtesse, as-tu vu mon mari?
- Ton mari est en haut, caché dans la soupente
En train de prendre ses ébats, tiroula, avec notre servante
- Ah! Beau cochon d’ivrogne! Pilier de cabaret!
Enfin, je te surprends à faire la ripaille
Pendant que tes enfants, tirelan, sont couchés sur la paille
Et toi, la vieille raclure aux yeux de merlan frit
Tu m’as pris mon mari, je vais te prendre mesure
D’une belle culotte de peau, tirelo, qui ne craint pas l’usure
- Tais-toi, ma femme, tais-toi, et fous-moi vite le camp!
Dans la bonne société, est-ce ainsi qu’on se comporte?
J’te fous mon pied dans le dos, tirelo, si tu ne prends pas la porte!
- Ah! Mes enfants chéris, mes pauvres chérubins
Bien triste est votre sort! Vous n’avez plus de père
Je l’ai trouvé cette nuit, tirouli, avec une autre mère
- Il a cent fois raison, répondirent les enfants,
De prendre du bon temps avec la celle qu’il aime
Et quand nous serons grands, tirelan, nous ferons tous de même!
- Sacrés cochons d’enfants! C’est moi qui vous le dis
Lorsque vous serez grands, croyez-en votre mère,
Vous serez tous cocus, tirelu, comme le fut votre père!
S’en va de porte en porte, de taverne en taverne
Pour chercher son mari, tirouli, avec une lanterne
- Dis-moi, la belle hôtesse, as-tu vu mon mari?
- Ton mari est en haut, caché dans la soupente
En train de prendre ses ébats, tiroula, avec notre servante
- Ah! Beau cochon d’ivrogne! Pilier de cabaret!
Enfin, je te surprends à faire la ripaille
Pendant que tes enfants, tirelan, sont couchés sur la paille
Et toi, la vieille raclure aux yeux de merlan frit
Tu m’as pris mon mari, je vais te prendre mesure
D’une belle culotte de peau, tirelo, qui ne craint pas l’usure
- Tais-toi, ma femme, tais-toi, et fous-moi vite le camp!
Dans la bonne société, est-ce ainsi qu’on se comporte?
J’te fous mon pied dans le dos, tirelo, si tu ne prends pas la porte!
- Ah! Mes enfants chéris, mes pauvres chérubins
Bien triste est votre sort! Vous n’avez plus de père
Je l’ai trouvé cette nuit, tirouli, avec une autre mère
- Il a cent fois raison, répondirent les enfants,
De prendre du bon temps avec la celle qu’il aime
Et quand nous serons grands, tirelan, nous ferons tous de même!
- Sacrés cochons d’enfants! C’est moi qui vous le dis
Lorsque vous serez grands, croyez-en votre mère,
Vous serez tous cocus, tirelu, comme le fut votre père!