Les paroles de la chanson
« La femme du chanteur »
Romain Didier
Quand s’allume la douche
Elle écarte le rideau
Un baiser sur la bouche
Et il n’est plus qu’un dos
Elle croise les doigts
Et, du haut de la scène,
Elle regarde ses bras
Enlacer d’autres qu’elle
L’éclat d’un projecteur
Caresse les coulisses
Il sait qu’elle a pas peur
Il sait qu’elle est complice
La femme du chanteur
La femme du chanteur
Là-bas, il fait le beau
Mais au bout de ses mains
Au bout de chaque mot
Son piano se souvient
La vieille 4L en tôle
Les siestes sur la route
De sa main sur l’épaule
Dans le virage des doutes
Dix années jambon-beurre
Dix années pour y croire
Et le dire en une heure
Elle sourit dans le noir
La femme du chanteur
La femme du chanteur
Ils chantent à l’unisson
Elle fredonne sans voix
Sa dixième chanson
Pour la millième fois
Elle écoute son ombre
Son profil est trop grand
Mais quand le rideau tombe
Il a l’air d’un enfant
Elle éponge sa sueur
Lui ôte sa chemise
Porte son bouquet de fleurs
Et replie sa valise
La femme du chanteur
La femme du chanteur
Elle a fermé la loge
On éteint les lumières
A l’hôtel de l’Horloge
On a mis deux couverts
Il lui chante à l’oreille
Sans public, sans micro
Une chanson nouvelle
Elle dit "J’aime... mais pas trop"
Jamais les droits d’auteur
Lui ont filé un sou
Elle touche les droits du cœur
Elle s’endort, elle s’en fout
La femme du chanteur
La femme du chanteur
Elle écarte le rideau
Un baiser sur la bouche
Et il n’est plus qu’un dos
Elle croise les doigts
Et, du haut de la scène,
Elle regarde ses bras
Enlacer d’autres qu’elle
L’éclat d’un projecteur
Caresse les coulisses
Il sait qu’elle a pas peur
Il sait qu’elle est complice
La femme du chanteur
La femme du chanteur
Là-bas, il fait le beau
Mais au bout de ses mains
Au bout de chaque mot
Son piano se souvient
La vieille 4L en tôle
Les siestes sur la route
De sa main sur l’épaule
Dans le virage des doutes
Dix années jambon-beurre
Dix années pour y croire
Et le dire en une heure
Elle sourit dans le noir
La femme du chanteur
La femme du chanteur
Ils chantent à l’unisson
Elle fredonne sans voix
Sa dixième chanson
Pour la millième fois
Elle écoute son ombre
Son profil est trop grand
Mais quand le rideau tombe
Il a l’air d’un enfant
Elle éponge sa sueur
Lui ôte sa chemise
Porte son bouquet de fleurs
Et replie sa valise
La femme du chanteur
La femme du chanteur
Elle a fermé la loge
On éteint les lumières
A l’hôtel de l’Horloge
On a mis deux couverts
Il lui chante à l’oreille
Sans public, sans micro
Une chanson nouvelle
Elle dit "J’aime... mais pas trop"
Jamais les droits d’auteur
Lui ont filé un sou
Elle touche les droits du cœur
Elle s’endort, elle s’en fout
La femme du chanteur
La femme du chanteur