Les paroles de la chanson
« La défaite de la musique »
Boulevard Des Airs
Voilà la soupe pas populaire
Que l’on peut servir sans un rond
Grâce aux avares de numéraires
Comme la musique peut avoir l’air con
Du toit de la Mairie sans doute
La fête est inaudible bourbe
Voilà votre oeuvre Monsieur Ducon
Puisse-t-elle toucher votre audition
Près des buvettes en erection
Sous l’oeil des notables au garde à vous
Des musiciens dont l’intention
N’est plus de joindre les deux bouts
Votre arrogance politique
Vous bouche à ce point tous les sens
Qu’en plus du sens de la musique
Vous perdez le sens de l’enfance
Ne voyez vous pas le talent des mioches
Sur les marches de votre ville
Plutot que de garder trop dans les poches
De ce métal qui vous rend vil
Je préfére mille fois les mégots
De ces musiciens mal coiffés
L’odeur est meilleure qu’un vieux magot
Qui ne sert pas la communauté
Evitons de s’approcher du mur
Ce n’est qu’une question de choix
Pour nous le choix de la culture
Vaut tout le reste mille fois
A toutes les salles de Province
A toutes les places de Paris
Qu’encore une fois les guitares grincent
Qu’on nous laisse la musique et le bruit
A tous les gens prêts à planter
De la culture sous les pavés
Scier la branche qui finit mal
A l’aide d’une scie musicale
Semez un peu de graines Messieurs
Recoltez ce qu’y a de mieux
Je perdrai s’il le faut ma salive
Mais faites que le spectacle vive
Semez un peu de graines Messieurs
Recoltez ce qu’y a de mieux
Je perdrai s’il le faut ma salive
Mais faites que le spectacle vive
A toi Pierrot, Robin des bois,
On crache avec toi sur cet esclandre
On répètera en coeur après toi
Que la culture n’est pas à vendre
Que la culture est à tout le monde
Que ce qu’on lui fait est immonde
Pierrot, à tes combats légitimes
Laisse nous accrocher ces quelques rimes
Les ritournelles, les insolentes
Et toi « ma belle », reviens violente
Qu’on improvise à trois guitares
Autour d’un feu où brûle brûle ces connards
Qui nous éclairent faute de briller
Qui nous entendent faute d’écouter
On ne leur foutra la paix
Que quand les choses auront changées
Que l’on peut servir sans un rond
Grâce aux avares de numéraires
Comme la musique peut avoir l’air con
Du toit de la Mairie sans doute
La fête est inaudible bourbe
Voilà votre oeuvre Monsieur Ducon
Puisse-t-elle toucher votre audition
Près des buvettes en erection
Sous l’oeil des notables au garde à vous
Des musiciens dont l’intention
N’est plus de joindre les deux bouts
Votre arrogance politique
Vous bouche à ce point tous les sens
Qu’en plus du sens de la musique
Vous perdez le sens de l’enfance
Ne voyez vous pas le talent des mioches
Sur les marches de votre ville
Plutot que de garder trop dans les poches
De ce métal qui vous rend vil
Je préfére mille fois les mégots
De ces musiciens mal coiffés
L’odeur est meilleure qu’un vieux magot
Qui ne sert pas la communauté
Evitons de s’approcher du mur
Ce n’est qu’une question de choix
Pour nous le choix de la culture
Vaut tout le reste mille fois
A toutes les salles de Province
A toutes les places de Paris
Qu’encore une fois les guitares grincent
Qu’on nous laisse la musique et le bruit
A tous les gens prêts à planter
De la culture sous les pavés
Scier la branche qui finit mal
A l’aide d’une scie musicale
Semez un peu de graines Messieurs
Recoltez ce qu’y a de mieux
Je perdrai s’il le faut ma salive
Mais faites que le spectacle vive
Semez un peu de graines Messieurs
Recoltez ce qu’y a de mieux
Je perdrai s’il le faut ma salive
Mais faites que le spectacle vive
A toi Pierrot, Robin des bois,
On crache avec toi sur cet esclandre
On répètera en coeur après toi
Que la culture n’est pas à vendre
Que la culture est à tout le monde
Que ce qu’on lui fait est immonde
Pierrot, à tes combats légitimes
Laisse nous accrocher ces quelques rimes
Les ritournelles, les insolentes
Et toi « ma belle », reviens violente
Qu’on improvise à trois guitares
Autour d’un feu où brûle brûle ces connards
Qui nous éclairent faute de briller
Qui nous entendent faute d’écouter
On ne leur foutra la paix
Que quand les choses auront changées