Les paroles de la chanson
« La criée »
Francesca Solleville
Écoute sur le port les Callas de criée
Poser leurs fruits d’argent à même la poussière
Regarde entre les cordes et les chaînes rouillées
C’est la chapelle ardente aux poissons morts en mer
Les bonshommes s’affairent en tirant sur leur pipe
Vidant à pleins paniers le ventre rond des cales
Comme à d’énormes thons, on déballe leurs tripes
Et le rebord des quais rougit de leurs entrailles
Et des hommes, aux étals, aiguisent leurs couteaux {x2}
Les poissonniers rappliquent et ça hurle et ça rit
Et leurs cris se mélangent aux klaxons fous des mouettes
Dont les becs de voyous, sans discuter les prix
Piquent dans les cageots des bouquets de crevettes
Sous ce fatras de pas, des harengs gorgés d’œufs
Des grondins, des raies noires, des tapis de maquereaux
Les yeux exorbités vainement derrière eux
Regardent scintiller le labour bleu des eaux
Et des hommes, aux étals, aiguisent leurs couteaux {x2}
Écoute sur le port les Callas de criée
Regarde entre les cordes et les chaînes rouillées
Poser leurs fruits d’argent à même la poussière
Regarde entre les cordes et les chaînes rouillées
C’est la chapelle ardente aux poissons morts en mer
Les bonshommes s’affairent en tirant sur leur pipe
Vidant à pleins paniers le ventre rond des cales
Comme à d’énormes thons, on déballe leurs tripes
Et le rebord des quais rougit de leurs entrailles
Et des hommes, aux étals, aiguisent leurs couteaux {x2}
Les poissonniers rappliquent et ça hurle et ça rit
Et leurs cris se mélangent aux klaxons fous des mouettes
Dont les becs de voyous, sans discuter les prix
Piquent dans les cageots des bouquets de crevettes
Sous ce fatras de pas, des harengs gorgés d’œufs
Des grondins, des raies noires, des tapis de maquereaux
Les yeux exorbités vainement derrière eux
Regardent scintiller le labour bleu des eaux
Et des hommes, aux étals, aiguisent leurs couteaux {x2}
Écoute sur le port les Callas de criée
Regarde entre les cordes et les chaînes rouillées