Les paroles de la chanson
« La création »
Nino Ferrer
Au commencement des temps
Il n’y avait rien que le vide, le désordre et les ténèbres.
Il y eut un soir, et il y avait Dieu
Il y eut un matin, et Dieu décida qu’il fallait créer le monde
Il y eut un soir, il y eut un matin
Il faisait tout noir, on n’y voyait rien.
" Qu’est-ce qui s’passe ici?
Il fait noir comme dans un four
La première chose nécessaire
Serait un peu de lumière. "
Il y eut un deuxième jour, un soir et un matin
On y voyait plus clair, mais on ne voyait rien.
" Ce monde est bien trop mélangé
Et je n’sais par où commencer
Mettons d’abord le ciel en haut
Et en bas nous mettrons les eaux. "
Il y eut un troisième jour, un soir et un matin
Et le ciel était vide et dans l’eau il n’y avait rien.
" Ce monde est beaucoup trop humide
Il n’y a nulle part où mettre pied
D’abord faisons donc une terre ferme
Et puis des arbres et des forêts. "
Il y eut un quatrième jour, un soir et un matin
Et dans le ciel il n’y avait toujours absolument rien.
" Alors il nous faut un soleil
Que nous mettrons dans ce coin-ci
Il faut une lune et des étoiles
Pour éclairer le ciel, la nuit. "
Il y eut un cinquième jour, un soir et un matin
Tout était très joli, il ne manquait plus rien.
" Mais non, tonnerre de moi, voyons
Il manque un gros morceau
Que les oiseaux volent dans les airs
Que les poissons nagent dans l’eau. "
Il y eut un sixième jour, un soir et un matin
Faut-il encore quelqu’chose ou ne faut-il plus rien?
" Il faut encore les animaux
Les petits, les moyens, les gros,
Les nuls, les méchants, les gentils
Et plus l’homme et la femme aussi. "
Il y eut un septième jour, un soir et un matin
Cette fois c’était bien sûr, il ne manquait plus rien.
" Oui je crois que tout est fini
Et ça m’a l’air très réussi
Il faut seul’ment faire un essai
Pour voir si tout fonctionne à souhait.
Laissons donc tourner la machine
Pendant quelques millions d’années
Faisons de cette journée divine
Le jour où l’on devra se reposer. "
Il n’y avait rien que le vide, le désordre et les ténèbres.
Il y eut un soir, et il y avait Dieu
Il y eut un matin, et Dieu décida qu’il fallait créer le monde
Il y eut un soir, il y eut un matin
Il faisait tout noir, on n’y voyait rien.
" Qu’est-ce qui s’passe ici?
Il fait noir comme dans un four
La première chose nécessaire
Serait un peu de lumière. "
Il y eut un deuxième jour, un soir et un matin
On y voyait plus clair, mais on ne voyait rien.
" Ce monde est bien trop mélangé
Et je n’sais par où commencer
Mettons d’abord le ciel en haut
Et en bas nous mettrons les eaux. "
Il y eut un troisième jour, un soir et un matin
Et le ciel était vide et dans l’eau il n’y avait rien.
" Ce monde est beaucoup trop humide
Il n’y a nulle part où mettre pied
D’abord faisons donc une terre ferme
Et puis des arbres et des forêts. "
Il y eut un quatrième jour, un soir et un matin
Et dans le ciel il n’y avait toujours absolument rien.
" Alors il nous faut un soleil
Que nous mettrons dans ce coin-ci
Il faut une lune et des étoiles
Pour éclairer le ciel, la nuit. "
Il y eut un cinquième jour, un soir et un matin
Tout était très joli, il ne manquait plus rien.
" Mais non, tonnerre de moi, voyons
Il manque un gros morceau
Que les oiseaux volent dans les airs
Que les poissons nagent dans l’eau. "
Il y eut un sixième jour, un soir et un matin
Faut-il encore quelqu’chose ou ne faut-il plus rien?
" Il faut encore les animaux
Les petits, les moyens, les gros,
Les nuls, les méchants, les gentils
Et plus l’homme et la femme aussi. "
Il y eut un septième jour, un soir et un matin
Cette fois c’était bien sûr, il ne manquait plus rien.
" Oui je crois que tout est fini
Et ça m’a l’air très réussi
Il faut seul’ment faire un essai
Pour voir si tout fonctionne à souhait.
Laissons donc tourner la machine
Pendant quelques millions d’années
Faisons de cette journée divine
Le jour où l’on devra se reposer. "