Les paroles de la chanson
« La corde »
Jean-Jacques Debout
Moi, je m’en vais tailler la corde
Moi, je m’en vais faire mes paquets
Moi, je m’en vais claquer la porte
Moi, je m’en vais m’en aller
Ne vous penchez pas aux fenêtres!
Ne réveillez pas vos enfants!
Gardez vos chapeaux sur vos têtes,
Ce n’est pas un enterrement!
Ce n’est que moi qui me délivre
Du coton de votre amitié
Vous étiez trop faciles à vivre
Encore un peu, je m’endormais
Je n’osais plus tailler la corde
Je n’osais plus faire mes paquets
Je n’osais plus claquer la porte
Je n’osais plus m’en aller
Tant que j’aurai le sang bien rouge,
La peau douce et le ventre plat
Moi, je serai de ceux qui bougent
Et qui ne se retournent pas
Je suis de ceux qui se défendent
Contre l’amour au coin du feu
Et qui ne veulent rien entendre
Quand on leur parle en rose et bleu
Alors, je vais tailler la corde
Alors, je vais faire mes paquets
Alors, je vais claquer la porte
Alors, je vais m’en aller
S’il faut un jour que je m’arrête,
Je n’en mourrai pas pour autant
Je retournerai, dans ma tête,
Aux escales de mes vingt ans
Je n’aurai pas le moindre doute
D’avoir travaillé pour le mieux
Et je regarderai les routes
Avec des larmes plein les yeux
Ne plus jamais tailler la corde
Ne plus jamais faire mes paquets
Ne plus jamais claquer la porte
Ne plus jamais m’en aller, m’en aller, m’en aller
Plus jamais!
Moi, je m’en vais faire mes paquets
Moi, je m’en vais claquer la porte
Moi, je m’en vais m’en aller
Ne vous penchez pas aux fenêtres!
Ne réveillez pas vos enfants!
Gardez vos chapeaux sur vos têtes,
Ce n’est pas un enterrement!
Ce n’est que moi qui me délivre
Du coton de votre amitié
Vous étiez trop faciles à vivre
Encore un peu, je m’endormais
Je n’osais plus tailler la corde
Je n’osais plus faire mes paquets
Je n’osais plus claquer la porte
Je n’osais plus m’en aller
Tant que j’aurai le sang bien rouge,
La peau douce et le ventre plat
Moi, je serai de ceux qui bougent
Et qui ne se retournent pas
Je suis de ceux qui se défendent
Contre l’amour au coin du feu
Et qui ne veulent rien entendre
Quand on leur parle en rose et bleu
Alors, je vais tailler la corde
Alors, je vais faire mes paquets
Alors, je vais claquer la porte
Alors, je vais m’en aller
S’il faut un jour que je m’arrête,
Je n’en mourrai pas pour autant
Je retournerai, dans ma tête,
Aux escales de mes vingt ans
Je n’aurai pas le moindre doute
D’avoir travaillé pour le mieux
Et je regarderai les routes
Avec des larmes plein les yeux
Ne plus jamais tailler la corde
Ne plus jamais faire mes paquets
Ne plus jamais claquer la porte
Ne plus jamais m’en aller, m’en aller, m’en aller
Plus jamais!