Les paroles de la chanson
« La complainte du pêcheur »
Félix Leclerc
Je n’attacherai pas tes ailes
Avec de gros anneaux de fer
Malgré que tu sois infidèle
Pendant que moi, je suis en mer
Pas plus que je ne tuerai les hommes
Qui te pourchassent comme chiens
Je ferai bien plus simple en somme
Et puis ça n’aura l’air de rien
Vois le bateau, là-bas,
Qui charrie la cannelle
Je le prendrai quand il me saluera
Ce soir, à l’heure de la chapelle
On te célèbrera
Dans les nuits de la baie
Et puis, quand tu seras par trop usée,
Dans l’eau, on te culbutera
Je sais aussi que mes paroles
Te font sourire, rien de plus
Je veux te dire, ma pauvre folle,
Qu’un jour, je ne t’aimerai plus
Je veux te dire, ma pauvre folle,
Qu’un jour, je serai disparu.
Avec de gros anneaux de fer
Malgré que tu sois infidèle
Pendant que moi, je suis en mer
Pas plus que je ne tuerai les hommes
Qui te pourchassent comme chiens
Je ferai bien plus simple en somme
Et puis ça n’aura l’air de rien
Vois le bateau, là-bas,
Qui charrie la cannelle
Je le prendrai quand il me saluera
Ce soir, à l’heure de la chapelle
On te célèbrera
Dans les nuits de la baie
Et puis, quand tu seras par trop usée,
Dans l’eau, on te culbutera
Je sais aussi que mes paroles
Te font sourire, rien de plus
Je veux te dire, ma pauvre folle,
Qu’un jour, je ne t’aimerai plus
Je veux te dire, ma pauvre folle,
Qu’un jour, je serai disparu.