Les paroles de la chanson
« La commune est en lutte »
Jean-Roger Caussimon
Sans doute mon amour, on n’a pas eu de chance,
Il y avait la guerre, et nous avions 20 ans!
L’hiver de 70 fut hiver de souffrance,
Et pire est la misère en ce nouveau printemps...
Les lilas vont fleurir les hauteurs de Belleville,
Les versants de la Butte et le bois de Meudon...
Nous irons les cueillir en des temps plus faciles...
La Commune est en lutte,
Et demain nous vaincrons!
Nous avons entendu la voix des camarades :
"Les Versaillais infâmes approchent de Paris!"
Tu m’as dit "Avec toi je vais aux barricades,
La place d’une femme est près de son mari!"
Quand le premier de nous est tombé sur les pierres,
En dernière culbute, une balle en plein front,
Sur lui tu t’es penchée pour fermer ses paupières!
La Commune est en lutte,
Et demain nous vaincrons!
Ouvriers, paysans, unissons nos colères!
Malheur à qui nous vole en nous avilissant!
Nous voulons le respect et de justes salaires,
Et le seuil des écoles ouverts à nos enfants!
Nos parents ne savaient ni lire ni écrire,
On les traitait de brutes, ils acceptaient l affront!
L’Égalité, la vraie, est à qui la désire!
La Commune est en lutte,
Et demain nous vaincrons!
Les valets des tyrans étaient en plus grand nombre,
Il a fallu nous rendre, on va nous fusiller!
Mais notre cri d’espoir qui va jaillir de l’ombre,
Le monde va l’entendre et ne plus l’oublier!
Soldats! Obéissez aux ordres de vos maitres!
Que l’on nous exécute en nous visant au cœur!
De notre sang versé, la Liberté va naitre!
La Commune est en lutte
Et nous sommes vainqueurs!
Il y avait la guerre, et nous avions 20 ans!
L’hiver de 70 fut hiver de souffrance,
Et pire est la misère en ce nouveau printemps...
Les lilas vont fleurir les hauteurs de Belleville,
Les versants de la Butte et le bois de Meudon...
Nous irons les cueillir en des temps plus faciles...
La Commune est en lutte,
Et demain nous vaincrons!
Nous avons entendu la voix des camarades :
"Les Versaillais infâmes approchent de Paris!"
Tu m’as dit "Avec toi je vais aux barricades,
La place d’une femme est près de son mari!"
Quand le premier de nous est tombé sur les pierres,
En dernière culbute, une balle en plein front,
Sur lui tu t’es penchée pour fermer ses paupières!
La Commune est en lutte,
Et demain nous vaincrons!
Ouvriers, paysans, unissons nos colères!
Malheur à qui nous vole en nous avilissant!
Nous voulons le respect et de justes salaires,
Et le seuil des écoles ouverts à nos enfants!
Nos parents ne savaient ni lire ni écrire,
On les traitait de brutes, ils acceptaient l affront!
L’Égalité, la vraie, est à qui la désire!
La Commune est en lutte,
Et demain nous vaincrons!
Les valets des tyrans étaient en plus grand nombre,
Il a fallu nous rendre, on va nous fusiller!
Mais notre cri d’espoir qui va jaillir de l’ombre,
Le monde va l’entendre et ne plus l’oublier!
Soldats! Obéissez aux ordres de vos maitres!
Que l’on nous exécute en nous visant au cœur!
De notre sang versé, la Liberté va naitre!
La Commune est en lutte
Et nous sommes vainqueurs!