Les paroles de la chanson
« La colombe (feat. médine) »
Soprano
LA COLOMBE
(Soprano)
Qui sait vraiment ce qu’il y a dans ma tête, à part Allah et mon crew,
La caution me paie l’rap pour qu’au quartier, j’ai plus d’numéros d’écrous.
Tous ces problèmes qui m’poussent a prendre le large,
Ou pour oublier sur scene, nous poussent a faire les barges, degun.
Pourtant, il y a tant d’monde à Pékin,
Qui disent connaître ma vie et même pouvoir en faire un bouquin
Ces cons, n’savent pas le waï(bordel) qu’il y a dans mes songes,
Des tas de mensonges, nous faire croire que le monde est aux anges.
Nous montrer des singes, c’est leur job.
Ça leur paie des safaris en Afrique et des putains de Jeep.
Ils y voient des morts et pas de minutes de silence,
Hollywood a des avions dans le cœur et ses records d’audience.
J’parle, j’contribue a leur richesse,
Tu croies que la caille de mes Air Max, dans quel ventre ça crée d’la graisse?
Pas dans celui d’ma mère en tout cas.
J’me perds entre les fish hallal du Macdo et le poulet dans le coca.
Regarde, comment je confonds le hallal et le hram,
Même pire des fois, j’crois que le hallal, c’est le hram,
Voilà pourquoi, j’emmerde ceux qui m’ont mis ce dilemme,
Rouler en BM, ou laisser mama aux HLM,
Si c’est ça être d’la rue, ben j’vous emmerde tous,
Chez moi,ils boivent la tasse, faut que j’fasse un tube pour qu’ils s’en sortent tous.
Faut que j’oublie ces putains de fantasme,
Faut que j’oublie ces poupées gonflables qui n’peuvent pas avoir de crises d’asthme.
Car on est tous faibles devant des fesses,
On l’sait mais on fonce sans cesse dans la fosse et on fait qu’se
Confesser devant d’autres péchés, car la vie un gros poisson d’Avril qu’on n’fait qu’pécher,
Sécher, ses larmes à côté d’une flamme, d’un briquet
Ou noyer ses larmes dans l’alcool quand le sourire de la peine et d’être empéguer.
Tout ça, frère, ça mène a l’hosto,
La réalité est l’plus lourd haltère et c’est pas en pompant qu’on devient costaud.
Pose ton shit, compose ton hit fréro,
Oublie donc jet-set, sexe et leur trip-héro,
Ramène la caille a la ’zon, éviter la zonz,
Fais toi une gonze, un gosse, et sur nos plages bronze!
Etre libre, comme la colombe,
Des colons j’me délivre vu qu’ils ne livrent rien de mes livres
Rien à foutre d’leurs sapins, d’leur feux d’artifice,
Mon rap, des coups d’feu, sur leurs putains d’artifice!
Les colombes, n’savent pas la chance qu’elles ont,
S’laisser aller au vent, s’adapter aux saisons,
Ce vent les rendent pures des vautours qui planent sur nos têtes
Pour qu’on restent des pigeons au milieu de ceux qui sabrent le Moët.
Ceux qui font les lois pour qu’les poulets pipent les dés,
J’rêve de Thanksgiving quand je vois, c’est dingue l’idée.
Faire le slimani, nous on va croire que cette viande est hallal
Donc Justin Bridou devient vite un ami.
Leur coq est sportif grâce aux foot,
Mais y’a trop de guignols, demande a Yves Lecoq, foutre
Le Président devant le juge, c’est d’mander a Bové de venir bouffer un American Fastfoot.
Trop purgent des années de souffrance à la place d’enfoirés,
Qui peuvent se payer le monde, dés qu’leur ongle est cassé,
Ne m’demande pas de les plaindre quand il pleut des avions sur leur bourse,
J’rappe pour que chaque pièce sensées être dans leurs shoes finissent dans ma bourse,
Fini les coups d’fouet sur le dos qu’ce soit physique ou psychique
Maintenant j’fais le gros dos sur mon physique et mon psychique.
Dis au multinationale que si y’a un blème,
Mon adresse, c’est chaque appart’ des HLM.
Sur mon visage, les rides d’la patience se dessinent,
De l’attente, j’suis le disciple, que sur mes projets, les nuages se dissipent.
Voilà pourquoi j’en chie ma race, voilà pourquoi ces enfoirés viendront m’faire la hass.
Parce que j’suis un homme pas dans les normes,
Un homme qui porte du lourd entre les jambes,
Qui pose ces couilles sur métronome, un môme du monde,
Dit au monde que nôtre foi est énorme, et monte
A chaque fois qu’ils nous montrent l’aumône du monde qu’ils donnent,
Avec l’espoir de s’faire rembourser, voilà pourquoi l’Afrique est endettée,
Alors laisse-moi chausser, les pantoufles de ce beau pays,
Comment non, Jean-Marie? Mais faudra bien un jour m’payer!
C’est la merde et les chiottes sont chez la maison de caillasse,
Sur le paillasson du bonheur, beaucoup attendent avec un chlass
Comme Richard Durn à Nanterre.
Est-ce un assassin ou une victime qu’on enterre?
Victime d’un malaise qui a mis le Pen au premier tour,
Qui a mis sur nos têtes des cornes parce qu’on est des habitants des tours.
Faut l’dire a tout le monde, dans nos têtes c’est le bordel.
On veut juste être libre.
Etre libre, comme la colombe,
Des colons j’me délivre vu qu’ils ne livrent rien de mes livres
Rien à foutre d’leurs sapins, d’leur feux d’artifice,
Mon rap, des coups d’feu, sur leurs putains d’artifice.
(Médine)
Etre libre, comme la colombe,
Des colons j’me délivre
Rien à faire de leurs sapins, de leurs feux d’artifice,
Mon rap, des coups d’feu, sur leurs foutus d’artifice.
J’ai pas le Christ mais Isaa pour guide,
Mental Monte-Cristo sur cristaux liquides, Ma
Blanche colombe n’est pas celle de Cristobal,
Ni celle des lycéens de Colorado-Colombine,
Le son des missiles a recouvert l’azane,
Les aigles d’Arabie ont du pétrole dans les ailes, mazette,
Fait le plein de diesel avant la disette,
Envoie l’oseille, mademoiselle veut sa dinette.
La richesse va dans un grec sans oignon,
Finance la famille par un Western Union,
Mandat cash, maison d’arrêt du Havre,
Hurricane Moussa Carter, un cerveau dans une cage.
Les pigeons voyageurs acheminent les lettres,
Communiquent par tam-tam comme nos ancêtres.
Les corbeaux de l’Élysée escroquent notre espèce,
Lorsque l’on se donne de jolis noms d’oiseaux sur MySpace,
Albator Jean-Marie, chef de satellite HELIOS,
Braconne les goélands et albatros,
Din Records, Alchemist, Street Skillz,
Sur table d’écoute, Soprano psychanalyse,
Peau de bronze sans argent avance vers l’or,
La colombe devient carnivore condor,
Pas un quartier qui ne charge pas les armes,
Plus qu’elles ne le peuvent, Dieu ne charge pas les âmes
Épiderme de bronze sans argent avance vers l’or,
La colombe devient carnivore condor,
Pas un quartier qui ne charge pas les armes,
Plus qu’elles ne le peuvent, Dieu ne charge pas les âmes...
Street Skillz, Din Records, Alchemist
En route est la machine
Voici du R.A.P. tauromachie.
Soprano, Médine, psychanalysent.
(Soprano)
Qui sait vraiment ce qu’il y a dans ma tête, à part Allah et mon crew,
La caution me paie l’rap pour qu’au quartier, j’ai plus d’numéros d’écrous.
Tous ces problèmes qui m’poussent a prendre le large,
Ou pour oublier sur scene, nous poussent a faire les barges, degun.
Pourtant, il y a tant d’monde à Pékin,
Qui disent connaître ma vie et même pouvoir en faire un bouquin
Ces cons, n’savent pas le waï(bordel) qu’il y a dans mes songes,
Des tas de mensonges, nous faire croire que le monde est aux anges.
Nous montrer des singes, c’est leur job.
Ça leur paie des safaris en Afrique et des putains de Jeep.
Ils y voient des morts et pas de minutes de silence,
Hollywood a des avions dans le cœur et ses records d’audience.
J’parle, j’contribue a leur richesse,
Tu croies que la caille de mes Air Max, dans quel ventre ça crée d’la graisse?
Pas dans celui d’ma mère en tout cas.
J’me perds entre les fish hallal du Macdo et le poulet dans le coca.
Regarde, comment je confonds le hallal et le hram,
Même pire des fois, j’crois que le hallal, c’est le hram,
Voilà pourquoi, j’emmerde ceux qui m’ont mis ce dilemme,
Rouler en BM, ou laisser mama aux HLM,
Si c’est ça être d’la rue, ben j’vous emmerde tous,
Chez moi,ils boivent la tasse, faut que j’fasse un tube pour qu’ils s’en sortent tous.
Faut que j’oublie ces putains de fantasme,
Faut que j’oublie ces poupées gonflables qui n’peuvent pas avoir de crises d’asthme.
Car on est tous faibles devant des fesses,
On l’sait mais on fonce sans cesse dans la fosse et on fait qu’se
Confesser devant d’autres péchés, car la vie un gros poisson d’Avril qu’on n’fait qu’pécher,
Sécher, ses larmes à côté d’une flamme, d’un briquet
Ou noyer ses larmes dans l’alcool quand le sourire de la peine et d’être empéguer.
Tout ça, frère, ça mène a l’hosto,
La réalité est l’plus lourd haltère et c’est pas en pompant qu’on devient costaud.
Pose ton shit, compose ton hit fréro,
Oublie donc jet-set, sexe et leur trip-héro,
Ramène la caille a la ’zon, éviter la zonz,
Fais toi une gonze, un gosse, et sur nos plages bronze!
Etre libre, comme la colombe,
Des colons j’me délivre vu qu’ils ne livrent rien de mes livres
Rien à foutre d’leurs sapins, d’leur feux d’artifice,
Mon rap, des coups d’feu, sur leurs putains d’artifice!
Les colombes, n’savent pas la chance qu’elles ont,
S’laisser aller au vent, s’adapter aux saisons,
Ce vent les rendent pures des vautours qui planent sur nos têtes
Pour qu’on restent des pigeons au milieu de ceux qui sabrent le Moët.
Ceux qui font les lois pour qu’les poulets pipent les dés,
J’rêve de Thanksgiving quand je vois, c’est dingue l’idée.
Faire le slimani, nous on va croire que cette viande est hallal
Donc Justin Bridou devient vite un ami.
Leur coq est sportif grâce aux foot,
Mais y’a trop de guignols, demande a Yves Lecoq, foutre
Le Président devant le juge, c’est d’mander a Bové de venir bouffer un American Fastfoot.
Trop purgent des années de souffrance à la place d’enfoirés,
Qui peuvent se payer le monde, dés qu’leur ongle est cassé,
Ne m’demande pas de les plaindre quand il pleut des avions sur leur bourse,
J’rappe pour que chaque pièce sensées être dans leurs shoes finissent dans ma bourse,
Fini les coups d’fouet sur le dos qu’ce soit physique ou psychique
Maintenant j’fais le gros dos sur mon physique et mon psychique.
Dis au multinationale que si y’a un blème,
Mon adresse, c’est chaque appart’ des HLM.
Sur mon visage, les rides d’la patience se dessinent,
De l’attente, j’suis le disciple, que sur mes projets, les nuages se dissipent.
Voilà pourquoi j’en chie ma race, voilà pourquoi ces enfoirés viendront m’faire la hass.
Parce que j’suis un homme pas dans les normes,
Un homme qui porte du lourd entre les jambes,
Qui pose ces couilles sur métronome, un môme du monde,
Dit au monde que nôtre foi est énorme, et monte
A chaque fois qu’ils nous montrent l’aumône du monde qu’ils donnent,
Avec l’espoir de s’faire rembourser, voilà pourquoi l’Afrique est endettée,
Alors laisse-moi chausser, les pantoufles de ce beau pays,
Comment non, Jean-Marie? Mais faudra bien un jour m’payer!
C’est la merde et les chiottes sont chez la maison de caillasse,
Sur le paillasson du bonheur, beaucoup attendent avec un chlass
Comme Richard Durn à Nanterre.
Est-ce un assassin ou une victime qu’on enterre?
Victime d’un malaise qui a mis le Pen au premier tour,
Qui a mis sur nos têtes des cornes parce qu’on est des habitants des tours.
Faut l’dire a tout le monde, dans nos têtes c’est le bordel.
On veut juste être libre.
Etre libre, comme la colombe,
Des colons j’me délivre vu qu’ils ne livrent rien de mes livres
Rien à foutre d’leurs sapins, d’leur feux d’artifice,
Mon rap, des coups d’feu, sur leurs putains d’artifice.
(Médine)
Etre libre, comme la colombe,
Des colons j’me délivre
Rien à faire de leurs sapins, de leurs feux d’artifice,
Mon rap, des coups d’feu, sur leurs foutus d’artifice.
J’ai pas le Christ mais Isaa pour guide,
Mental Monte-Cristo sur cristaux liquides, Ma
Blanche colombe n’est pas celle de Cristobal,
Ni celle des lycéens de Colorado-Colombine,
Le son des missiles a recouvert l’azane,
Les aigles d’Arabie ont du pétrole dans les ailes, mazette,
Fait le plein de diesel avant la disette,
Envoie l’oseille, mademoiselle veut sa dinette.
La richesse va dans un grec sans oignon,
Finance la famille par un Western Union,
Mandat cash, maison d’arrêt du Havre,
Hurricane Moussa Carter, un cerveau dans une cage.
Les pigeons voyageurs acheminent les lettres,
Communiquent par tam-tam comme nos ancêtres.
Les corbeaux de l’Élysée escroquent notre espèce,
Lorsque l’on se donne de jolis noms d’oiseaux sur MySpace,
Albator Jean-Marie, chef de satellite HELIOS,
Braconne les goélands et albatros,
Din Records, Alchemist, Street Skillz,
Sur table d’écoute, Soprano psychanalyse,
Peau de bronze sans argent avance vers l’or,
La colombe devient carnivore condor,
Pas un quartier qui ne charge pas les armes,
Plus qu’elles ne le peuvent, Dieu ne charge pas les âmes
Épiderme de bronze sans argent avance vers l’or,
La colombe devient carnivore condor,
Pas un quartier qui ne charge pas les armes,
Plus qu’elles ne le peuvent, Dieu ne charge pas les âmes...
Street Skillz, Din Records, Alchemist
En route est la machine
Voici du R.A.P. tauromachie.
Soprano, Médine, psychanalysent.