Les paroles de la chanson
« La cité fantôme »
Jean-Patrick Capdevielle
Y avait plus que nous dans la nuit
Pour dire que tout est permis
Pendant que la radio crachait ses chevrotines
On n’avait plus d’espoir
On s’était trouvé dans le noir
Monsieur Durand pouvait brader ses combines
En dessous des néons qui pleurent
On n’allait pas demander l’heure
Au tambour-major de l’Armée du Salut
Le long du trottoir d’en face
Les sirènes aux lèvres lasses
Nous retrouvaient tous les souvenirs
Qu’on avait jamais perdus
{Refrain:}
Mais juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai plus rien eu à boire
T’es pas venue me faire l’aumône
Oui, juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai perdu la mémoire
T’es sortie d’un royaume
Et juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai plus rien eu à croire
T’as repeint les icônes
Est-ce que tu descends de ton trône maintenant
Pour le seul plaisir d’y remonter?
Est-ce que tu comprends que je manque un peu de temps
Pour pouvoir t’écouter?
On a brûlé nos mirages
Et même le ciel pleurait de rage
On entendait les larmes couler dans les rues
Sur le radeau de la Méduse
Avec les marins qui s’usent
On comptait les étoiles au front des pendus
La lune était bien trop pleine
Tous les fous brisaient leurs chaînes
On les regardait sauter du pont suspendu
Quand le vent nous crachait ses doutes
On répondait "Qui t’écoute?"
On ne savait même pas que les trains
Du soir s’étaient tous perdus
{au Refrain}
Sur les toits, le jour qui grince
A dit que mes chances étaient minces
Toi, t’as revendu mes soupirs
A tous les pantins perdus
Mais juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai plus rien eu à boire
T’es pas venue me faire l’aumône
Oui, juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai perdu la mémoire
T’es sortie d’un royaume
Et juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai plus rien eu à croire
T’as repeint les icônes
Pour dire que tout est permis
Pendant que la radio crachait ses chevrotines
On n’avait plus d’espoir
On s’était trouvé dans le noir
Monsieur Durand pouvait brader ses combines
En dessous des néons qui pleurent
On n’allait pas demander l’heure
Au tambour-major de l’Armée du Salut
Le long du trottoir d’en face
Les sirènes aux lèvres lasses
Nous retrouvaient tous les souvenirs
Qu’on avait jamais perdus
{Refrain:}
Mais juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai plus rien eu à boire
T’es pas venue me faire l’aumône
Oui, juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai perdu la mémoire
T’es sortie d’un royaume
Et juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai plus rien eu à croire
T’as repeint les icônes
Est-ce que tu descends de ton trône maintenant
Pour le seul plaisir d’y remonter?
Est-ce que tu comprends que je manque un peu de temps
Pour pouvoir t’écouter?
On a brûlé nos mirages
Et même le ciel pleurait de rage
On entendait les larmes couler dans les rues
Sur le radeau de la Méduse
Avec les marins qui s’usent
On comptait les étoiles au front des pendus
La lune était bien trop pleine
Tous les fous brisaient leurs chaînes
On les regardait sauter du pont suspendu
Quand le vent nous crachait ses doutes
On répondait "Qui t’écoute?"
On ne savait même pas que les trains
Du soir s’étaient tous perdus
{au Refrain}
Sur les toits, le jour qui grince
A dit que mes chances étaient minces
Toi, t’as revendu mes soupirs
A tous les pantins perdus
Mais juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai plus rien eu à boire
T’es pas venue me faire l’aumône
Oui, juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai perdu la mémoire
T’es sortie d’un royaume
Et juste au bord de la cité fantôme
Quand j’ai plus rien eu à croire
T’as repeint les icônes