Les paroles de la chanson
« La chasse aux loups »
Théodore Botrel
Guêtres aux pieds, pennbaz (*) en main
Où donc vas-tu si bon matin?
Où donc vas-tu si bon matin?
Où donc vas-tu, mon Corentin?
Tous nos gars ont pris rendez-vous, hou hou
Pour aller à la chasse aux loups, à la chasse aux loups
Pourquoi n’as-tu donc pas aux pieds
Pourquoi n’as-tu donc pas aux pieds
Tes lourds sabots de châtaignier
Mais tes fins et légers souliers?
Nous avons à forcer les loups, hou hou
Chaussés de bons souliers à clous, de souliers à clous
Souperez-vous donc dans les bois
Souperez-vous donc dans les bois?
A ta boutonnière, je vois
Ta vieille cuillère de bois
Après avoir chassé les loups, hou hou
Nous mangerons la soupe aux choux, la soupe aux choux
Mais pourquoi donc as-tu cousu
Mais pourquoi donc as-tu cousu
Sur ton cœur le cœur de Jésus,
Mis ton chapelet par-dessus?
C’est qu’avant de traquer les loups, hou hou
Ils devront se mettre à genoux, se mettre à genoux
Et que vas-tu chasser ainsi
Et que vas-tu chasser ainsi
Avec le couteau que voici,
Sans emporter ton vieux fusil?
Ne sais-tu donc plus que chez nous, hou-hou
C’est au couteau qu’on sert les loups, qu’on sert les loups?
Adieu, mon ami Corentin
Adieu, mon ami Corentin
Va t’embusquer dans un ravin
Au fond du hallier vendéen
Quand, la nuit, hurleront les loups, hou hou
Fais ta prière et pense à nous, et pense à nous.
(*) pennbaz : mot breton, grand bâton de houx avec le bout cerclé de fer, jadis l’arme courante des paysans et des pêcheurs
Où donc vas-tu si bon matin?
Où donc vas-tu si bon matin?
Où donc vas-tu, mon Corentin?
Tous nos gars ont pris rendez-vous, hou hou
Pour aller à la chasse aux loups, à la chasse aux loups
Pourquoi n’as-tu donc pas aux pieds
Pourquoi n’as-tu donc pas aux pieds
Tes lourds sabots de châtaignier
Mais tes fins et légers souliers?
Nous avons à forcer les loups, hou hou
Chaussés de bons souliers à clous, de souliers à clous
Souperez-vous donc dans les bois
Souperez-vous donc dans les bois?
A ta boutonnière, je vois
Ta vieille cuillère de bois
Après avoir chassé les loups, hou hou
Nous mangerons la soupe aux choux, la soupe aux choux
Mais pourquoi donc as-tu cousu
Mais pourquoi donc as-tu cousu
Sur ton cœur le cœur de Jésus,
Mis ton chapelet par-dessus?
C’est qu’avant de traquer les loups, hou hou
Ils devront se mettre à genoux, se mettre à genoux
Et que vas-tu chasser ainsi
Et que vas-tu chasser ainsi
Avec le couteau que voici,
Sans emporter ton vieux fusil?
Ne sais-tu donc plus que chez nous, hou-hou
C’est au couteau qu’on sert les loups, qu’on sert les loups?
Adieu, mon ami Corentin
Adieu, mon ami Corentin
Va t’embusquer dans un ravin
Au fond du hallier vendéen
Quand, la nuit, hurleront les loups, hou hou
Fais ta prière et pense à nous, et pense à nous.
(*) pennbaz : mot breton, grand bâton de houx avec le bout cerclé de fer, jadis l’arme courante des paysans et des pêcheurs