Les paroles de la chanson
« La chanson posthume »
Renée Lebas
Te souviens-tu de ma voix trop sincère,
Des mots d’amour que je t’ai toujours dits,
De ma gaieté, de mes brusques colères
Et de l’enfer que fut mon paradis?
Cela, bien sûr, n’a plus grande importance
Et tu riras peut-être un peu trop fort
En évoquant ma confuse existence
Mais garde-toi de troubler le silence
Plein de malignité des morts
{Refrain:}
Où que ce soit, à n’importe quelle heure,
Avec celle qui m’aura remplacée,
il faudra bien malgré toi que tu pleures
Au souvenir de notre affreux passé
Il suffira d’un air de danse
Dont la cadence
Nous portait jadis enlacés
Pour qu’au moment où la fête commence
Presque aussitôt, tu cesses de danser
J’ai si longtemps vécu dans un beau rêve
Qui nous semblait par nous seuls habité
Qu’en te quittant, je n’ai mis qu’une trêve
Entre ce rêve et la réalité
Tu n’as pas fait ce qu’un autre à ta place
Aurait tenté par simple charité,
Regarde-toi maintenant dans la glace
Tu me verras surgir quoi que tu fasses
Toujours, toujours à ton côté.
{au Refrain}
Il suffira sans rien te dire
Que je t’attire
Comme si j’allais t’embrasser
Pour que soudain tu cesses de sourire
Comme déjà tu cessas de danser
Je ne suis morte que pour mieux te poursuivre
Et t’empêcher de t’y habituer,
Tu peux rentrer chez toi le matin, ivre,
C’est un matin que je me suis tuée
Quand tu verras pâlir dans ta fenêtre
Le petit jour et grandir la clarté,
Quelqu’un saura brusquement t’apparaître
Et t’entraîner vers la couche où peut-être
L’attend sa part de volupté
{au Refrain}
Il suffira que dans l’ivresse
De tes caresses
Et de tes serments insensés
Entre vous deux, mon corps soudain se dresse
Pour qu’aussitôt tout cesse d’exister
Des mots d’amour que je t’ai toujours dits,
De ma gaieté, de mes brusques colères
Et de l’enfer que fut mon paradis?
Cela, bien sûr, n’a plus grande importance
Et tu riras peut-être un peu trop fort
En évoquant ma confuse existence
Mais garde-toi de troubler le silence
Plein de malignité des morts
{Refrain:}
Où que ce soit, à n’importe quelle heure,
Avec celle qui m’aura remplacée,
il faudra bien malgré toi que tu pleures
Au souvenir de notre affreux passé
Il suffira d’un air de danse
Dont la cadence
Nous portait jadis enlacés
Pour qu’au moment où la fête commence
Presque aussitôt, tu cesses de danser
J’ai si longtemps vécu dans un beau rêve
Qui nous semblait par nous seuls habité
Qu’en te quittant, je n’ai mis qu’une trêve
Entre ce rêve et la réalité
Tu n’as pas fait ce qu’un autre à ta place
Aurait tenté par simple charité,
Regarde-toi maintenant dans la glace
Tu me verras surgir quoi que tu fasses
Toujours, toujours à ton côté.
{au Refrain}
Il suffira sans rien te dire
Que je t’attire
Comme si j’allais t’embrasser
Pour que soudain tu cesses de sourire
Comme déjà tu cessas de danser
Je ne suis morte que pour mieux te poursuivre
Et t’empêcher de t’y habituer,
Tu peux rentrer chez toi le matin, ivre,
C’est un matin que je me suis tuée
Quand tu verras pâlir dans ta fenêtre
Le petit jour et grandir la clarté,
Quelqu’un saura brusquement t’apparaître
Et t’entraîner vers la couche où peut-être
L’attend sa part de volupté
{au Refrain}
Il suffira que dans l’ivresse
De tes caresses
Et de tes serments insensés
Entre vous deux, mon corps soudain se dresse
Pour qu’aussitôt tout cesse d’exister