Les paroles de la chanson
« La chanson française »
Xavier Privas
Elle est fraîche, aimable et rieuse
Comme une aurore de printemps
Elle est simple ou malicieuse,
Suivant son humeur ou le temps
C’est une adorable fillette,
Au clair et musical babil
Gentille, enjouée et coquette
Comme un matin fleuri d’avril
Elle est ardente et généreuse
Comme un midi brûlant d’été
Et sa jeune âme d’amoureuse
Est débordante de gaîté
C’est une fille forte et fière,
A la chaude et puissante voix,
Qui défend toujours la première
La cause du faible et ses droits
Elle est poétique et jolie
Ainsi qu’un doux soir automnal
Et son cœur en mélancolie
A soif de rêve et d’idéal
C’est une femme au front sévère,
Au lent parler mélodieux,
Qui cherche, au sein de la prière
Un refuge mystérieux
Elle est grise, émouvante et sombre
Comme une froide nuit d’hiver
Elle a l’effacement d’une ombre
Qui glisse, impalpable dans l’air
C’est une aïeule, au front de neige,
Dont la voix, au timbre adouci,
A le maternel privilège
D’endormir chagrin et souci
Comme une aurore de printemps
Elle est simple ou malicieuse,
Suivant son humeur ou le temps
C’est une adorable fillette,
Au clair et musical babil
Gentille, enjouée et coquette
Comme un matin fleuri d’avril
Elle est ardente et généreuse
Comme un midi brûlant d’été
Et sa jeune âme d’amoureuse
Est débordante de gaîté
C’est une fille forte et fière,
A la chaude et puissante voix,
Qui défend toujours la première
La cause du faible et ses droits
Elle est poétique et jolie
Ainsi qu’un doux soir automnal
Et son cœur en mélancolie
A soif de rêve et d’idéal
C’est une femme au front sévère,
Au lent parler mélodieux,
Qui cherche, au sein de la prière
Un refuge mystérieux
Elle est grise, émouvante et sombre
Comme une froide nuit d’hiver
Elle a l’effacement d’une ombre
Qui glisse, impalpable dans l’air
C’est une aïeule, au front de neige,
Dont la voix, au timbre adouci,
A le maternel privilège
D’endormir chagrin et souci