Les paroles de la chanson
« La cabine en verre »
Marie-Paule Belle
Je n’ai pas le téléphone
Et tu ne m’écris jamais
Je descends pour t’appeler
En bas, c’est l’automne
La cabine est sur la place
J’entends longuement sonner
Tu n’es pas encore rentré
Des écoliers passent
Je vois à travers
La cabine en verre
Circuler tous ces gens
Qui s’en fichent éperdument
De savoir que je t’attends
Je vois les gamins
Rentrer des jardins
Vers la lampe du soir
J’essaye de te rappeler
Tu es en retard
Tu finis à six heures trente
Et j’ai peur d’un accident
Peur que tu n’aies pas le temps
Peur que tu me mentes
Entourée de tout ce monde
Et si seule cependant
Je te rappelle, en tremblant
Que tu me répondes
Je vois à travers
La cabine en verre
Tous ces gens fatigués
Marchant sans me regarder
Se dépêchant de rentrer
Je vois les bistros
Baisser leurs rideaux
Comme pour me repousser
Je vais encore rappeler
Et j’entends "Allô?"
Et dans la cabine en verre
Tu me dis que c’est fini
Qu’on peut rester bons amis
Que c’est pas la guerre
Dehors, un couple s’embrasse
Et je voudrais bien pleurer
Déjà, quelqu’un vient frapper
Pour prendre ma place
Et tu ne m’écris jamais
Je descends pour t’appeler
En bas, c’est l’automne
La cabine est sur la place
J’entends longuement sonner
Tu n’es pas encore rentré
Des écoliers passent
Je vois à travers
La cabine en verre
Circuler tous ces gens
Qui s’en fichent éperdument
De savoir que je t’attends
Je vois les gamins
Rentrer des jardins
Vers la lampe du soir
J’essaye de te rappeler
Tu es en retard
Tu finis à six heures trente
Et j’ai peur d’un accident
Peur que tu n’aies pas le temps
Peur que tu me mentes
Entourée de tout ce monde
Et si seule cependant
Je te rappelle, en tremblant
Que tu me répondes
Je vois à travers
La cabine en verre
Tous ces gens fatigués
Marchant sans me regarder
Se dépêchant de rentrer
Je vois les bistros
Baisser leurs rideaux
Comme pour me repousser
Je vais encore rappeler
Et j’entends "Allô?"
Et dans la cabine en verre
Tu me dis que c’est fini
Qu’on peut rester bons amis
Que c’est pas la guerre
Dehors, un couple s’embrasse
Et je voudrais bien pleurer
Déjà, quelqu’un vient frapper
Pour prendre ma place