Les paroles de la chanson
« La borne »
Karpatt
Je t’ai vu dans le jardin, tu le tenais par la main
Perché sur ses doigts de pieds comme s’il allait danser
Il voulait devenir un enfant, un peu plus haut, un peu plus grand
Et pour se donner du courage, il criait à tout le voisinage
Un jour Simon deviendra grand, on l’emmènera aux Salines
Pour apprendre à boire au pourou, le bras tendu en chantant
Et puis à la cour de l’école, tu lui montreras la rigole
Celle où longtemps bien avant lui, on a contemplé le papi
Tu lui raconteras les concerts quand toute la famille était là
Vous marcherez jusqu’à Tapis et si le papi ne suit pas
C’est toi qui lui liras les pierres, la borne 553
Jusqu’en haut du Roc Del Bau, si le chemin est toujours là
{Refrain:}
Parce que c’est comme ça, la vie, c’est comme ça,
On garde les souvenirs, les souvenirs qu’on donnera
Quand je vous vois tous les trois, quand je vous vois, j’ai envie
D’essayer d’avoir un petit homme, j’en ai rêvé moi aussi
Pour lui raconter les histoires de ce pays près du ciel
Où sont plantées mes racines au pied des cimes comme autel
Et s’il reste encore des perdreaux, des sangliers, des crapauds
Il ira les écouter, imaginer des jeux rigolos,
Les premiers accords de guitare, les premières descentes en vélo
Les soirées à gober le ciel, allongé sur le goudron chaud
Le quinze août devant le clocher, la Cobla et les grandes rondes
Il essaiera lui aussi de prendre la main d’une blonde
Pour l’emmener en haut du Puch la nuit des feux de la Saint Jean
Quand on brûlait les espadrilles, dans le pays catalan
{au Refrain}
Petit Simon, tu es béni par tous les saints de la montagne
Les dolmens, les champignons, autant de stèles inébranlables
Dans ce pays où le soleil donne aux fougères de la superbe
Un jour, ce sera ton tour d’initier un coustougien en herbe
En haut du col où part l’Espagne, montre-lui si le ciel est clair
Toute la Costa Brava, Rosas entre Macanet et Figuéres
Et sur ce banc de bois posé au dessus de la Cararade,
Explique-lui qu’ici j’ai écrit pour toi cette fable.
Perché sur ses doigts de pieds comme s’il allait danser
Il voulait devenir un enfant, un peu plus haut, un peu plus grand
Et pour se donner du courage, il criait à tout le voisinage
Un jour Simon deviendra grand, on l’emmènera aux Salines
Pour apprendre à boire au pourou, le bras tendu en chantant
Et puis à la cour de l’école, tu lui montreras la rigole
Celle où longtemps bien avant lui, on a contemplé le papi
Tu lui raconteras les concerts quand toute la famille était là
Vous marcherez jusqu’à Tapis et si le papi ne suit pas
C’est toi qui lui liras les pierres, la borne 553
Jusqu’en haut du Roc Del Bau, si le chemin est toujours là
{Refrain:}
Parce que c’est comme ça, la vie, c’est comme ça,
On garde les souvenirs, les souvenirs qu’on donnera
Quand je vous vois tous les trois, quand je vous vois, j’ai envie
D’essayer d’avoir un petit homme, j’en ai rêvé moi aussi
Pour lui raconter les histoires de ce pays près du ciel
Où sont plantées mes racines au pied des cimes comme autel
Et s’il reste encore des perdreaux, des sangliers, des crapauds
Il ira les écouter, imaginer des jeux rigolos,
Les premiers accords de guitare, les premières descentes en vélo
Les soirées à gober le ciel, allongé sur le goudron chaud
Le quinze août devant le clocher, la Cobla et les grandes rondes
Il essaiera lui aussi de prendre la main d’une blonde
Pour l’emmener en haut du Puch la nuit des feux de la Saint Jean
Quand on brûlait les espadrilles, dans le pays catalan
{au Refrain}
Petit Simon, tu es béni par tous les saints de la montagne
Les dolmens, les champignons, autant de stèles inébranlables
Dans ce pays où le soleil donne aux fougères de la superbe
Un jour, ce sera ton tour d’initier un coustougien en herbe
En haut du col où part l’Espagne, montre-lui si le ciel est clair
Toute la Costa Brava, Rosas entre Macanet et Figuéres
Et sur ce banc de bois posé au dessus de la Cararade,
Explique-lui qu’ici j’ai écrit pour toi cette fable.