Les paroles de la chanson
« La boîte en fer blanc »
Juliette
J’avais une boîte,
Une boîte en fer blanc,
Coffre de pirate
Rempli de diamants
Topazes, héliodores,
Saphirs, chrysolithes,
C’était mon trésor
Quand j’étais petite
Richesse incongrue,
Joyaux scintillants
Qui auraient rendu
Jaloux les sultans
Des pierres de lune,
Des jaspes troublants
Jouaient la fortune
A mes yeux d’enfants
Mon père musicien
Dans les music-halls,
les projos éteints,
Trouvait ces babioles
Emmêlées de plumes,
Cet Eldorado
Tombait des costumes
Des girls du Lido
Après la folie
Des cancans, des valses
Où pleuvaient sur lui
Des perles et des strass,
Un père magicien
Faisait pour sa fille
Des bijoux anciens
De ces pacotilles
Lapis-lazuli
De bric et de broc
Opale et rubis
En plastique, en toc
C’est du carton-pâte
Et du sentiment
Au creux de ma boîte,
Ma boîte en fer blanc
Mais mon père avait
Laissé autre chose
Caché en secret
Dans ma boîte close,
Un présent plus fort
Que quelques diamants,
Que tous les trésors
De tous les sultans
Les lumières d’or
Sur la scène nue,
L’envers du décor
Quand on est d’la r’vue
L’odeur, la poussière
Et les loges tristes,
L’envie singulière
De faire l’artiste
Et si j’ai perdu
Ma boîte en fer blanc
Un jour inconnu
D’il y a longtemps,
Voilà qu’à mon tour
Je trouve et ramasse
Des perles à cour,
A jardin des strass
Sur les vieilles planches
Que le rideau frôle,
Quand ma voix s’épanche
Dans les music-halls,
Vos yeux magiciens
Refont pour sa fille
Des bijoux anciens
De ces pacotilles
Lapis-lazuli
De bric et de broc
Opale et rubis
En plastique, en toc
C’est du carton-pâte
Et du sentiment
Aux creux de ma boîte,
Ma boîte en fer blanc
Lapis-lazuli
De bric et de broc
Opale et rubis
En plastique, en toc
C’est du simili,
Du brillant baroque,
Du vent, du vernis
Et de la breloque
Lapis-lazuli
De bric et de broc
C’est du carton-pâte
Et du sentiment
Une boîte en fer blanc,
Coffre de pirate
Rempli de diamants
Topazes, héliodores,
Saphirs, chrysolithes,
C’était mon trésor
Quand j’étais petite
Richesse incongrue,
Joyaux scintillants
Qui auraient rendu
Jaloux les sultans
Des pierres de lune,
Des jaspes troublants
Jouaient la fortune
A mes yeux d’enfants
Mon père musicien
Dans les music-halls,
les projos éteints,
Trouvait ces babioles
Emmêlées de plumes,
Cet Eldorado
Tombait des costumes
Des girls du Lido
Après la folie
Des cancans, des valses
Où pleuvaient sur lui
Des perles et des strass,
Un père magicien
Faisait pour sa fille
Des bijoux anciens
De ces pacotilles
Lapis-lazuli
De bric et de broc
Opale et rubis
En plastique, en toc
C’est du carton-pâte
Et du sentiment
Au creux de ma boîte,
Ma boîte en fer blanc
Mais mon père avait
Laissé autre chose
Caché en secret
Dans ma boîte close,
Un présent plus fort
Que quelques diamants,
Que tous les trésors
De tous les sultans
Les lumières d’or
Sur la scène nue,
L’envers du décor
Quand on est d’la r’vue
L’odeur, la poussière
Et les loges tristes,
L’envie singulière
De faire l’artiste
Et si j’ai perdu
Ma boîte en fer blanc
Un jour inconnu
D’il y a longtemps,
Voilà qu’à mon tour
Je trouve et ramasse
Des perles à cour,
A jardin des strass
Sur les vieilles planches
Que le rideau frôle,
Quand ma voix s’épanche
Dans les music-halls,
Vos yeux magiciens
Refont pour sa fille
Des bijoux anciens
De ces pacotilles
Lapis-lazuli
De bric et de broc
Opale et rubis
En plastique, en toc
C’est du carton-pâte
Et du sentiment
Aux creux de ma boîte,
Ma boîte en fer blanc
Lapis-lazuli
De bric et de broc
Opale et rubis
En plastique, en toc
C’est du simili,
Du brillant baroque,
Du vent, du vernis
Et de la breloque
Lapis-lazuli
De bric et de broc
C’est du carton-pâte
Et du sentiment