Les paroles de la chanson
« L'hôtel chic »
Georges Chelon
C’était un hôtel chic au pays des misères
Un portail presqu’en or au luxe méprisant
Un grand jardin fleuri sous un soleil brûlant
Pour un pauvre pas moins qu’un paradis sur terre
C’était un hôtel chic au pays des bergers
Des tapis rougissants sous le poids des richesses
Des salons luxueux, un bar plein de promesses
Tout ce qu’un bon client est en droit d’exiger
C’était un hôtel chic au pays des chimères
Une porte qui s’ouvre où paraît un client
Des garçons en habits aux rictus souriants
Prêts à se prosterner si c’était nécessaire
C’était un hôtel chic comme on en voit certains
Des chambres en salons on avait fait la mienne
Dans un appartement que l’on coupe quand viennent
Des clients de hasard qui ne sont du gratin
Je ne pouvais dormir, je regardais la vie
Celle que je voyais s’épancher près de moi
Le contraste aveugle entre un berger sans toit
Et le luxe où j’étais dont j’n’avais guère envie
Je ne pouvais dormir et je prenais le pouls
Du pays étranger pour mieux sentir son âme
Quand j’entendis un lit gémissant sous la flamme
De voisins inconnus qui jouaient aux époux
Je ne pouvais dormir, je veux bien que l’on s’aime
Mais pourquoi pas sans bruit, sans soupirer si fort
Sans qu’un voisin reçoive un écho du transport
Quand même
Je ne pouvais dormir et j’écoutais la nuit
Au-delà de ces deux-là qui ne s’arrêtaient pas
Et j’étais mal à l’aise et j’avais très envie
De réveiller l’hôtel pour calmer leurs ébats
C’est dans cet hôtel chic au pays des misères
Au portail presqu’en or au luxe méprisant
Au grand jardin fleuri sous un soleil brûlant
Qu’au tout petit matin, j’ai fermé les paupières
Un portail presqu’en or au luxe méprisant
Un grand jardin fleuri sous un soleil brûlant
Pour un pauvre pas moins qu’un paradis sur terre
C’était un hôtel chic au pays des bergers
Des tapis rougissants sous le poids des richesses
Des salons luxueux, un bar plein de promesses
Tout ce qu’un bon client est en droit d’exiger
C’était un hôtel chic au pays des chimères
Une porte qui s’ouvre où paraît un client
Des garçons en habits aux rictus souriants
Prêts à se prosterner si c’était nécessaire
C’était un hôtel chic comme on en voit certains
Des chambres en salons on avait fait la mienne
Dans un appartement que l’on coupe quand viennent
Des clients de hasard qui ne sont du gratin
Je ne pouvais dormir, je regardais la vie
Celle que je voyais s’épancher près de moi
Le contraste aveugle entre un berger sans toit
Et le luxe où j’étais dont j’n’avais guère envie
Je ne pouvais dormir et je prenais le pouls
Du pays étranger pour mieux sentir son âme
Quand j’entendis un lit gémissant sous la flamme
De voisins inconnus qui jouaient aux époux
Je ne pouvais dormir, je veux bien que l’on s’aime
Mais pourquoi pas sans bruit, sans soupirer si fort
Sans qu’un voisin reçoive un écho du transport
Quand même
Je ne pouvais dormir et j’écoutais la nuit
Au-delà de ces deux-là qui ne s’arrêtaient pas
Et j’étais mal à l’aise et j’avais très envie
De réveiller l’hôtel pour calmer leurs ébats
C’est dans cet hôtel chic au pays des misères
Au portail presqu’en or au luxe méprisant
Au grand jardin fleuri sous un soleil brûlant
Qu’au tout petit matin, j’ai fermé les paupières