Les paroles de la chanson
« L'homme rouge »
Ludovic Huot
Sur la grande route, hier, bordée de moissons blondes
Aujourd’hui, dévastée par les soudards germains
Un homme fuit, hagard, l’allure vagabonde
Tandis que le canon tonne encore au lointain
Il a des gestes fous, des sursauts de colère
Ce paysan que le fer a chassé de chez lui
Au milieu du chemin, il clame sa misère
Écoutez ce qu’il dit :
J’avais, là-bas dans mon village,
Une ferme où j’étais heureux
J’y travaillais avec courage
Pour le pain d’ la femme et des vieux
J’ai trimé pendant des années
Pour acquérir ce petit bien
Puis la guerre s’est déchaînée
Et de tout ça je n’ai plus rien
Dans la flamme et dans la fumée,
Mon pauvre toit s’est abattu
Et ma raison s’est envolée
Emportant mon bonheur perdu
Mais que vois-je au lointain dans un lugubre rêve?
C’est lui, l’empereur sinistre. Ah, j’aperçois son glaive!
Dans son ample manteau soutaché de fils d’or
En génie malfaisant, il va, semant la mort
Arrière, bandit!
Souverain maudit!
Regardez-le chevaucher dans l’espace
Voilà l’homme rouge qui passe
J’avais une femme jolie
Qui me donna deux chérubins
Je les aimais à la folie
Ma Claudinette et mes bambins
Mais vinrent les brutes affinées
Ivres de carnage et de sang
Ils ont pris ma femme adorée
Et tué mes petits enfants
Dans la flamme et dans la fumée,
Mon pauvre toit s’est abattu
Et ma raison s’est envolée
Emportant mon bonheur perdu
Et toi, dictateur, la face grimaçante,
Tu chemines en riant sur les ruines fumantes
La camarde te suit, fauchant tes régiments
N’entends-tu pas les râles et les cris des mourants?
Arrière, bandit!
Souverain maudit!
Regardez-le chevaucher dans l’espace
Voilà l’homme rouge qui passe
Aujourd’hui, dévastée par les soudards germains
Un homme fuit, hagard, l’allure vagabonde
Tandis que le canon tonne encore au lointain
Il a des gestes fous, des sursauts de colère
Ce paysan que le fer a chassé de chez lui
Au milieu du chemin, il clame sa misère
Écoutez ce qu’il dit :
J’avais, là-bas dans mon village,
Une ferme où j’étais heureux
J’y travaillais avec courage
Pour le pain d’ la femme et des vieux
J’ai trimé pendant des années
Pour acquérir ce petit bien
Puis la guerre s’est déchaînée
Et de tout ça je n’ai plus rien
Dans la flamme et dans la fumée,
Mon pauvre toit s’est abattu
Et ma raison s’est envolée
Emportant mon bonheur perdu
Mais que vois-je au lointain dans un lugubre rêve?
C’est lui, l’empereur sinistre. Ah, j’aperçois son glaive!
Dans son ample manteau soutaché de fils d’or
En génie malfaisant, il va, semant la mort
Arrière, bandit!
Souverain maudit!
Regardez-le chevaucher dans l’espace
Voilà l’homme rouge qui passe
J’avais une femme jolie
Qui me donna deux chérubins
Je les aimais à la folie
Ma Claudinette et mes bambins
Mais vinrent les brutes affinées
Ivres de carnage et de sang
Ils ont pris ma femme adorée
Et tué mes petits enfants
Dans la flamme et dans la fumée,
Mon pauvre toit s’est abattu
Et ma raison s’est envolée
Emportant mon bonheur perdu
Et toi, dictateur, la face grimaçante,
Tu chemines en riant sur les ruines fumantes
La camarde te suit, fauchant tes régiments
N’entends-tu pas les râles et les cris des mourants?
Arrière, bandit!
Souverain maudit!
Regardez-le chevaucher dans l’espace
Voilà l’homme rouge qui passe