Les paroles de la chanson
« L'hiver d'un été »
Soprano
Besoin d’chaleur dans ce glacier mental
Yeah, entends les ecchymoses d’un esquimau
L’esquisse de vie d’Alonz, Vinz, Sya, Soprano
L’hiver d’un été
J’écris l’hiver de mes saisons, la moisson de mes glaçons
L’hiver de mes pensées, ces idées qu’ont besoin d’être réchauffées
L’hiver de mes souvenirs, ces étés enneigés
Ces Pères Noël manqués, dû au manque de cheminées
L’hiver de mes sourires, quand des perles de glace kissent sur mes joues
L’hiver de ma voix, ce jour où j’ai eu peur d’poser mes genoux
L’hiver de mes rêves, le Pôle Nord de mes cauchemars
L’hiver de mes lèvres, depuis qu’l’amour n’est plus mon Saint Bernard
L’hiver de mes frères, qui n’ont qu’du courrier pour s’réchauffer
Pour qui l’été est l’ unique saison d’leur liberté
L’hiver de mes soeurs, qu’ont mis leurs vertus au pied du mauvais sapin
L’hiver d’un Blanche Neige qu’ont réchauffe comme un tapin
L’hiver de ces déserts scolaires où nos p’tits frères s’perdent
L’hiver de ces drogues, où la fumée nous cache les icebergs
L’hiver d’un père, qui vieillit le regard froid
L’hiver d’une mère, qui malgré les flammes garde son sang froid
L’hiver d’une vérité qu’on dit avec les lèvres gercées
L’hiver d’une liberté qu’on voit avec des orgelets
L’hiver qu’un frère a mis dans l’coeur de Soprano
Entends les ecchymoses d’un esquimau
Refrain :
Quand ma vie est une lame, mon bic s’met à saigner
Sur une feuille d’automne j’écris l’hiver d’un été printanier
Ici, toutes les saisons s’ressemblent
Malgré les palmiers, tu n’trouveras que l’Alaska sur tous nos samples
On est gagné par les avalanches
Les pistes noires mal négociées, les slaloms avec les flics
Les salaires gelés par tous ces huissiers
Mon quotidien n’est que l’hiver d’un été
Ici il pleut des larmes, il pleut des flammes pour qu’la haine s’éteigne
Il pleut des lames pour s’couper les veines
Le soleil illumine que ceux qui brillent
Ne réchauffe que ceux qu’ont la clim, met à l’ombre les cramés à vie
Les regards vivent en Sibérie
Ca cherche l’amour avec un coeur qu’à l’visage de Ribéry
Des molotovs pour réchauffer la mairie
Les éclairs sont dans les yeux, pas sur le front comme Potter Harry
Aujourd’hui ça met d’la neige dans les narines
Vu qu’le shit ne fait plus apercevoir Noé et son navire
Dans les blocs, la volaille crée un effet d’serre
Dans les blocs, ça bronze sur les plages d’un désert
Dix-huit étages en panne de chauffe-eau
Et quand l’cerveau a froid, Heineken a les celcius qu’il faut
J’me fous d’ écrire ta vie de château
Entends les ecchymoses d’un esquimau
Yeah, laisse moi rapper pour ces gens des quartiers
Laisse moi chanter le chant des glaciers
Yeah, pour tous ces igloos mis de côté
Yeah, j’rappe pour ces jeunes qui connaissent la température élevée
Qui n’connaissent qu’une seule saison
Yeah, l’hiver d’un été
(Refrain)
Yeah, entends les ecchymoses d’un esquimau
L’esquisse de vie d’Alonz, Vinz, Sya, Soprano
L’hiver d’un été
J’écris l’hiver de mes saisons, la moisson de mes glaçons
L’hiver de mes pensées, ces idées qu’ont besoin d’être réchauffées
L’hiver de mes souvenirs, ces étés enneigés
Ces Pères Noël manqués, dû au manque de cheminées
L’hiver de mes sourires, quand des perles de glace kissent sur mes joues
L’hiver de ma voix, ce jour où j’ai eu peur d’poser mes genoux
L’hiver de mes rêves, le Pôle Nord de mes cauchemars
L’hiver de mes lèvres, depuis qu’l’amour n’est plus mon Saint Bernard
L’hiver de mes frères, qui n’ont qu’du courrier pour s’réchauffer
Pour qui l’été est l’ unique saison d’leur liberté
L’hiver de mes soeurs, qu’ont mis leurs vertus au pied du mauvais sapin
L’hiver d’un Blanche Neige qu’ont réchauffe comme un tapin
L’hiver de ces déserts scolaires où nos p’tits frères s’perdent
L’hiver de ces drogues, où la fumée nous cache les icebergs
L’hiver d’un père, qui vieillit le regard froid
L’hiver d’une mère, qui malgré les flammes garde son sang froid
L’hiver d’une vérité qu’on dit avec les lèvres gercées
L’hiver d’une liberté qu’on voit avec des orgelets
L’hiver qu’un frère a mis dans l’coeur de Soprano
Entends les ecchymoses d’un esquimau
Refrain :
Quand ma vie est une lame, mon bic s’met à saigner
Sur une feuille d’automne j’écris l’hiver d’un été printanier
Ici, toutes les saisons s’ressemblent
Malgré les palmiers, tu n’trouveras que l’Alaska sur tous nos samples
On est gagné par les avalanches
Les pistes noires mal négociées, les slaloms avec les flics
Les salaires gelés par tous ces huissiers
Mon quotidien n’est que l’hiver d’un été
Ici il pleut des larmes, il pleut des flammes pour qu’la haine s’éteigne
Il pleut des lames pour s’couper les veines
Le soleil illumine que ceux qui brillent
Ne réchauffe que ceux qu’ont la clim, met à l’ombre les cramés à vie
Les regards vivent en Sibérie
Ca cherche l’amour avec un coeur qu’à l’visage de Ribéry
Des molotovs pour réchauffer la mairie
Les éclairs sont dans les yeux, pas sur le front comme Potter Harry
Aujourd’hui ça met d’la neige dans les narines
Vu qu’le shit ne fait plus apercevoir Noé et son navire
Dans les blocs, la volaille crée un effet d’serre
Dans les blocs, ça bronze sur les plages d’un désert
Dix-huit étages en panne de chauffe-eau
Et quand l’cerveau a froid, Heineken a les celcius qu’il faut
J’me fous d’ écrire ta vie de château
Entends les ecchymoses d’un esquimau
Yeah, laisse moi rapper pour ces gens des quartiers
Laisse moi chanter le chant des glaciers
Yeah, pour tous ces igloos mis de côté
Yeah, j’rappe pour ces jeunes qui connaissent la température élevée
Qui n’connaissent qu’une seule saison
Yeah, l’hiver d’un été
(Refrain)