Les paroles de la chanson
« L'hirondelle du faubourg »
Raoul De Godewarsvelde
A l’hôpital c’est l’heure de la visite
Le médecin en chef passe devant les lits :
Le numéro treize, qu’est-ce qu’elle a cette petite?
C’est la blessée qu’on amena cette nuit
N’ayez pas peur, faut que je sonde vos blessures
Deux coups de couteau... près du cœur... y a plus d’sang!
Non, pas perdue... à votre âge on est dure
Seulement tout de même faut prévenir vos parents!
Mais la mourante alors a répondu :
Je suis toute seule depuis que maman n’est plus.
{Refrain:}
On m’appelle l’Hirondelle du Faubourg
Je ne suis qu’une pauvre fille d’amour
Née un jour de la saison printanière
D’une petite ouvrière
Comme les autres j’aurais peut-être bien tourné,
Si mon père au lieu de m’abandonner
Avait su protéger de son aile,
L’Hirondelle
Le docteur reprit : Vous portez une médaille
C’est un cadeau, sans doute, de votre amant?
Non c’est le souvenir de l’homme, du rien qui vaille
De l’homme sans cœur qui trompa ma maman!
Laissez moi lire : André, Marie-Thérèse
Mais je la reconnais cette médaille en argent
Et cette date : Avril quatre-vingt-treize!
Laissez-moi seul, je veux guérir cette enfant
Vous me regardez tous avec de grands yeux
C’est mon devoir de soigner les malheureux.
{Refrain:}
On l’appelle l’Hirondelle du Faubourg
Ce n’est qu’une pauvre fille d’amour
Née un jour de la saison printanière
D’une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si mon père au lieu de l’abandonner
Avait su protéger de son aile,
L’Hirondelle
Le numéro treize toujours quarante de fièvre
Oui... ça ne va pas comme je l’avais espéré
Je vois la vie s’échapper de ses lèvres
Et rien à faire... rien... pour l’en empêcher!
Je suis un savant, j’en ai guéri des femmes
Mais c’est celle-là que j’aurais voulu sauver.
La voilà qui passe... écoute retiens ton âme
Je suis ton père ma fille bien-aimée...
Je ne suis pas fou... je suis un malheureux
Vous mes élèves, écoutez... je le veux.
On l’appelait l’Hirondelle du Faubourg
C’était une pauvre fille d’amour
Née un jour de la saison printanière
D’une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si lâchement au lieu de l’abandonner
J’avais su protéger de mon aile,
L’Hirondelle.
Le médecin en chef passe devant les lits :
Le numéro treize, qu’est-ce qu’elle a cette petite?
C’est la blessée qu’on amena cette nuit
N’ayez pas peur, faut que je sonde vos blessures
Deux coups de couteau... près du cœur... y a plus d’sang!
Non, pas perdue... à votre âge on est dure
Seulement tout de même faut prévenir vos parents!
Mais la mourante alors a répondu :
Je suis toute seule depuis que maman n’est plus.
{Refrain:}
On m’appelle l’Hirondelle du Faubourg
Je ne suis qu’une pauvre fille d’amour
Née un jour de la saison printanière
D’une petite ouvrière
Comme les autres j’aurais peut-être bien tourné,
Si mon père au lieu de m’abandonner
Avait su protéger de son aile,
L’Hirondelle
Le docteur reprit : Vous portez une médaille
C’est un cadeau, sans doute, de votre amant?
Non c’est le souvenir de l’homme, du rien qui vaille
De l’homme sans cœur qui trompa ma maman!
Laissez moi lire : André, Marie-Thérèse
Mais je la reconnais cette médaille en argent
Et cette date : Avril quatre-vingt-treize!
Laissez-moi seul, je veux guérir cette enfant
Vous me regardez tous avec de grands yeux
C’est mon devoir de soigner les malheureux.
{Refrain:}
On l’appelle l’Hirondelle du Faubourg
Ce n’est qu’une pauvre fille d’amour
Née un jour de la saison printanière
D’une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si mon père au lieu de l’abandonner
Avait su protéger de son aile,
L’Hirondelle
Le numéro treize toujours quarante de fièvre
Oui... ça ne va pas comme je l’avais espéré
Je vois la vie s’échapper de ses lèvres
Et rien à faire... rien... pour l’en empêcher!
Je suis un savant, j’en ai guéri des femmes
Mais c’est celle-là que j’aurais voulu sauver.
La voilà qui passe... écoute retiens ton âme
Je suis ton père ma fille bien-aimée...
Je ne suis pas fou... je suis un malheureux
Vous mes élèves, écoutez... je le veux.
On l’appelait l’Hirondelle du Faubourg
C’était une pauvre fille d’amour
Née un jour de la saison printanière
D’une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si lâchement au lieu de l’abandonner
J’avais su protéger de mon aile,
L’Hirondelle.