Les paroles de la chanson
« L'étoile du soir »
Mona Heftre
Quand s’élève l’étoile du soir
Entre les cheminées d’usine
C’est l’heure où j’entends une guitare
Accompagnée d’une mandoline
Quand s’élève l’étoile du soir
Ternie des brumes de la ville
Les trémolos d’une mandoline
Se mêlent à l’odeur des cuisines
Au bruit du marteau d’un voisin
Qui bricole pendant que sa voisine
Fait son ménage à la machine
Les pieds traînant sur des patins
Quand s’élève l’étoile du soir
Parmi les brumes citadines
Je tends l’oreille chaque soir
Mais qui donc joue d’ la mandoline?
Une mandoline, une guitare
Mêlées dans un chant si intime
Quand s’élève l’étoile du soir
Loin de cette ville qui s’illumine
Et les transistors depuis l’ matin
D’une triste journée de routine
Répètent sans fin le même refrain
Le même qu’hier et que demain
Quand s’élève l’étoile du soir
Le long des longues et maigres antennes
Les couples qui peuvent plus se voir
Comme chaque soir, crachent leur haine
Quand s’élève l’étoile du soir
Bien au-dessus des HLM
Et qu’un enfant seul dans le noir
Seul quelque part, pleure sa peine
Eh bien, moi, je connais quelqu’un
Qui n’en peut plus de vivre en cage
Et qui, sans cet air de guitare
Ces trémolos d’une mandoline
Eh bien, moi je connais quelqu’un
Qui perdrait tout espoir de vivre
Et qui sans cet air de guitare
Irait s’écraser sur le trottoir
Entre les cheminées d’usine
C’est l’heure où j’entends une guitare
Accompagnée d’une mandoline
Quand s’élève l’étoile du soir
Ternie des brumes de la ville
Les trémolos d’une mandoline
Se mêlent à l’odeur des cuisines
Au bruit du marteau d’un voisin
Qui bricole pendant que sa voisine
Fait son ménage à la machine
Les pieds traînant sur des patins
Quand s’élève l’étoile du soir
Parmi les brumes citadines
Je tends l’oreille chaque soir
Mais qui donc joue d’ la mandoline?
Une mandoline, une guitare
Mêlées dans un chant si intime
Quand s’élève l’étoile du soir
Loin de cette ville qui s’illumine
Et les transistors depuis l’ matin
D’une triste journée de routine
Répètent sans fin le même refrain
Le même qu’hier et que demain
Quand s’élève l’étoile du soir
Le long des longues et maigres antennes
Les couples qui peuvent plus se voir
Comme chaque soir, crachent leur haine
Quand s’élève l’étoile du soir
Bien au-dessus des HLM
Et qu’un enfant seul dans le noir
Seul quelque part, pleure sa peine
Eh bien, moi, je connais quelqu’un
Qui n’en peut plus de vivre en cage
Et qui, sans cet air de guitare
Ces trémolos d’une mandoline
Eh bien, moi je connais quelqu’un
Qui perdrait tout espoir de vivre
Et qui sans cet air de guitare
Irait s’écraser sur le trottoir