Les paroles de la chanson
« L'étoile du marin »
Jean-François Battez
Sais-tu pourquoi les marins de chez moi
Ont dans le cœur la rage et la douceur
Pourquoi ils vivent avec l’âme en dérive
Le cœur en miettes entre calme et tempête
Quand toi tu dors la moitié de ta vie
Eux ils la vivent à moitié sur la mer
A mi-chemin entre amour et ennui
Leur blanc chalut amère écume des nuits
Ces marins-là vivent au fond d’une baie
Fumée au doigt attendant les marées
Près d’eux la dune au doux bruit du ressac
Le soir s’allume reflets de mille flaques
Mais, quand vent de bout ils sortent de la baie
Aux horizons ils voient les orages approcher
Le ciel si noir que la mer change de couleur
Ils ont l’espoir et le travail à leur sueur
Les pieds au sec écœuré de confort
Je les respecte eux qui se jouent de la mort
Eux qui pour rien ne remonteraient les rivières
Tant dans leurs mains est ancrée l’odeur de la mer
Et c’est pourquoi les marins de chez moi
Ont dans le cœur la rage et la douceur
Leur port d’attache rêve aux couleurs du levant
Quand sur la Manche eux ils font face au mauvais temps
Quand le soleil l’été inonde la mer
Comme un miroir embrasé de lumière
Ils sont si seuls au milieu des mirages
Qu’ils voient les yeux des marins des naufrages
Et leur bateau sur l’immensité des flots
Gronde un serment voué aux éléments
Et leurs filets ramènent vers la baie
Tant de poissons qui sont autant de chansons
Ont dans le cœur la rage et la douceur
Pourquoi ils vivent avec l’âme en dérive
Le cœur en miettes entre calme et tempête
Quand toi tu dors la moitié de ta vie
Eux ils la vivent à moitié sur la mer
A mi-chemin entre amour et ennui
Leur blanc chalut amère écume des nuits
Ces marins-là vivent au fond d’une baie
Fumée au doigt attendant les marées
Près d’eux la dune au doux bruit du ressac
Le soir s’allume reflets de mille flaques
Mais, quand vent de bout ils sortent de la baie
Aux horizons ils voient les orages approcher
Le ciel si noir que la mer change de couleur
Ils ont l’espoir et le travail à leur sueur
Les pieds au sec écœuré de confort
Je les respecte eux qui se jouent de la mort
Eux qui pour rien ne remonteraient les rivières
Tant dans leurs mains est ancrée l’odeur de la mer
Et c’est pourquoi les marins de chez moi
Ont dans le cœur la rage et la douceur
Leur port d’attache rêve aux couleurs du levant
Quand sur la Manche eux ils font face au mauvais temps
Quand le soleil l’été inonde la mer
Comme un miroir embrasé de lumière
Ils sont si seuls au milieu des mirages
Qu’ils voient les yeux des marins des naufrages
Et leur bateau sur l’immensité des flots
Gronde un serment voué aux éléments
Et leurs filets ramènent vers la baie
Tant de poissons qui sont autant de chansons