Les paroles de la chanson
« L'époque légendaire »
La Bande à Bonnot
{Lucienne Vernay}
C’était l’époque légendaire
Où le louis d’or régnait encore
La France astiquait ses oeillères
Pour ignorer son triste sort
{Pierre Jamet}
Y a des grisous dans les houillères
Les actionnaires narguaient les morts
L’Autriche l’All’magne et l’Angleterre
Préparaient un chang’ment d’décor
{Lucienne Vernay}
Rostand faisait bondir les foules
Paris découvrait Chantecler
Feydeau célébrait les p’tites poules
Et allez donc, c’est pas mon père!
{Pierre Jamet}
Inconscients de leur sort funeste
Les jeunes conscrits faisaient leur lit
Nos diplomates prenaient des vestes
Autrefois tout comme aujourd’hui
{Lucienne Vernay}
Et dans le jour blême, au lever du matin
Les pauvres ouvriers s’en allaient à l’usine
Déjeunant d’un rêve et d’un couteau de pain
Ils servaient le dieu mort des machines
{Pierre Jamet}
Pour leurs femmes braves, ils n’avaient pas d’argent
Pour leurs gosses, pas d’joujoux, pas d’pralines
Les jours bout à bout faisaient v’nir les ans
Et la vie se traînait tristement
Sans couleur et sans joie, sans espoir, sans printemps
{Lucienne Vernay}
Mais dans l’ombre noire, un homme s’est levé
Rassemblant près de lui ses amis de misère
Et la société commença de trembler
Aussitôt qu’il clama sa colère
C’était l’époque légendaire
Où le louis d’or régnait encore
La France astiquait ses oeillères
Pour ignorer son triste sort
{Pierre Jamet}
Y a des grisous dans les houillères
Les actionnaires narguaient les morts
L’Autriche l’All’magne et l’Angleterre
Préparaient un chang’ment d’décor
{Lucienne Vernay}
Rostand faisait bondir les foules
Paris découvrait Chantecler
Feydeau célébrait les p’tites poules
Et allez donc, c’est pas mon père!
{Pierre Jamet}
Inconscients de leur sort funeste
Les jeunes conscrits faisaient leur lit
Nos diplomates prenaient des vestes
Autrefois tout comme aujourd’hui
{Lucienne Vernay}
Et dans le jour blême, au lever du matin
Les pauvres ouvriers s’en allaient à l’usine
Déjeunant d’un rêve et d’un couteau de pain
Ils servaient le dieu mort des machines
{Pierre Jamet}
Pour leurs femmes braves, ils n’avaient pas d’argent
Pour leurs gosses, pas d’joujoux, pas d’pralines
Les jours bout à bout faisaient v’nir les ans
Et la vie se traînait tristement
Sans couleur et sans joie, sans espoir, sans printemps
{Lucienne Vernay}
Mais dans l’ombre noire, un homme s’est levé
Rassemblant près de lui ses amis de misère
Et la société commença de trembler
Aussitôt qu’il clama sa colère