Les paroles de la chanson
« L'épopée de monsieur cassard »
Tri Yann
Monsieur Cassard a armé
Tire canonnier, tire la bordée
Un corsaire en bois doré
Hardi gabier, hisse les huniers
Marin paré pour étarquer
Bords à toucher pour appareiller
Duguay-Trouin a déclaré
Tire canonnier, tire la bordée
Que des corsaires, c’est le premier
Hardi gabier, hisse les huniers
Le Roi-Soleil lui a baillé
Une vieille pinasse pour l’éprouver
Et il a si bien su la mener
Tire canonnier, tire la bordée
Contre l’Anglais à batailler
Hardi gabier, hisse les huniers
À coups doublés, boulets ramés
Trente frégates, il leur a coulé
Lors, alerté qu’en Méditerranée
La flotte anglaise affamait la Provence
Sans hésiter, sans repos se donner
Vole au secours de Marseille assiégée
Croisant au large toutes voiles serrées
Cassard attire les Anglais à distance
Les Marseillais enfin ravitaillés
C’est aux Antilles qu’il s’en veut naviguer
Le Roi Soleil lui a confié
Tire canonnier, tire la bordée
Ses huit vaisseaux les mieux armés
Hardi gabier, hisse les huniers
Marin paré pour étarquer
Bords à toucher pour appareiller
Seul contre tous bravement sans plier
Les colonies des ennemis de France
Sont assiégées, conquises et libérées
Sous la mitraille au mépris du danger
Quatre goélettes ostendaises ont sombré
Au premier bord qu’a tiré la Fringante
Au second bord, quatre encore ont brûlé
Dix autres ont fui sans reste demander
Quinze navires portugais sont coulés
Vingt démâtés, arraisonnés cinquante
À l’abordage, au sabre et à l’épée
Trois jours, trois nuits d’un combat acharné
En Martinique, en congé bien gagné
Tout l’équipage du Capitaine de Nantes
Et toutes les créoles, dentelles carguées
Sur le veuzon se sont mis à danser
Tire canonnier, tire la bordée
Un corsaire en bois doré
Hardi gabier, hisse les huniers
Marin paré pour étarquer
Bords à toucher pour appareiller
Duguay-Trouin a déclaré
Tire canonnier, tire la bordée
Que des corsaires, c’est le premier
Hardi gabier, hisse les huniers
Le Roi-Soleil lui a baillé
Une vieille pinasse pour l’éprouver
Et il a si bien su la mener
Tire canonnier, tire la bordée
Contre l’Anglais à batailler
Hardi gabier, hisse les huniers
À coups doublés, boulets ramés
Trente frégates, il leur a coulé
Lors, alerté qu’en Méditerranée
La flotte anglaise affamait la Provence
Sans hésiter, sans repos se donner
Vole au secours de Marseille assiégée
Croisant au large toutes voiles serrées
Cassard attire les Anglais à distance
Les Marseillais enfin ravitaillés
C’est aux Antilles qu’il s’en veut naviguer
Le Roi Soleil lui a confié
Tire canonnier, tire la bordée
Ses huit vaisseaux les mieux armés
Hardi gabier, hisse les huniers
Marin paré pour étarquer
Bords à toucher pour appareiller
Seul contre tous bravement sans plier
Les colonies des ennemis de France
Sont assiégées, conquises et libérées
Sous la mitraille au mépris du danger
Quatre goélettes ostendaises ont sombré
Au premier bord qu’a tiré la Fringante
Au second bord, quatre encore ont brûlé
Dix autres ont fui sans reste demander
Quinze navires portugais sont coulés
Vingt démâtés, arraisonnés cinquante
À l’abordage, au sabre et à l’épée
Trois jours, trois nuits d’un combat acharné
En Martinique, en congé bien gagné
Tout l’équipage du Capitaine de Nantes
Et toutes les créoles, dentelles carguées
Sur le veuzon se sont mis à danser