Les paroles de la chanson
« L'épicière »
Andrex
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Je l’ai vue, je l’ai vue quand elle volait
A cheval sur un balai
Filant droit au rendez-vous
Où le diable, je vous l’avoue,
L’attendait
Il y avait au fond d’un gouffre
Des morts brûlant dans du soufre
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Je l’ai vue, je l’ai vue quand elle sortait
Du tronc d’un cèdre enchanté
Il y avait, au creux de l’arbre
Un palais d’or incrusté
Dans du marbre
Lucifer et Belzébuth
Venaient y faire leurs culbutes
"Bonsoir petit. Qu’est-ce que tu veux?
Quelques olives ou bien un peu de bon râpé,
du saucisson des pois cassés ou des bonbons?"
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Je l’ai vue, je l’ai vue dans un placard
En soutane et fichu noir
Pendue, le visage exsangue
Et tirant d’vant un bougeoir
Une grosse langue
Comme j’avais peur qu’elle m’emporte
Vite, j’ai refermé la porte
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Je l’ai vue, je l’ai vue par temps de bise
Ricaner au fond d’l’église
Quand elle grimpe en haut des tours
Elle comprend ce que lui disent
Les vautours
Il parait qu’Monsieur l’Curé
En est même très effaré
"Eh bien réponds... Qu’est-ce que tu veux...
c’est du jambon ou bien des oeufs, des caramels,
du pain d’épice ou des martinets en réglisse?"
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Je l’ai vue, je l’ai vue quand elle changeait
En vieux toutou de berger
Le grand-père du sacristain
En disant "Fais ouah ouah... eh vieux crétin"
Le pauvre homme d’habitude si brave
Avait la gueule pleine de bave...
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Quand la pluie tombe la nuit à grands seaux d’eau
Cachée derrière les rideaux
Je ne sais ce qu’elle invente
Pour créer le froid dans l’dos
L’épouvante
Au secours disent les enfants
Faites dodo disent les parents
Mais dodo, ils peuvent pas l’faire
Ils ont peur de l’épicière
Je l’ai vue, je l’ai vue quand elle volait
A cheval sur un balai
Filant droit au rendez-vous
Où le diable, je vous l’avoue,
L’attendait
Il y avait au fond d’un gouffre
Des morts brûlant dans du soufre
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Je l’ai vue, je l’ai vue quand elle sortait
Du tronc d’un cèdre enchanté
Il y avait, au creux de l’arbre
Un palais d’or incrusté
Dans du marbre
Lucifer et Belzébuth
Venaient y faire leurs culbutes
"Bonsoir petit. Qu’est-ce que tu veux?
Quelques olives ou bien un peu de bon râpé,
du saucisson des pois cassés ou des bonbons?"
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Je l’ai vue, je l’ai vue dans un placard
En soutane et fichu noir
Pendue, le visage exsangue
Et tirant d’vant un bougeoir
Une grosse langue
Comme j’avais peur qu’elle m’emporte
Vite, j’ai refermé la porte
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Je l’ai vue, je l’ai vue par temps de bise
Ricaner au fond d’l’église
Quand elle grimpe en haut des tours
Elle comprend ce que lui disent
Les vautours
Il parait qu’Monsieur l’Curé
En est même très effaré
"Eh bien réponds... Qu’est-ce que tu veux...
c’est du jambon ou bien des oeufs, des caramels,
du pain d’épice ou des martinets en réglisse?"
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Je l’ai vue, je l’ai vue quand elle changeait
En vieux toutou de berger
Le grand-père du sacristain
En disant "Fais ouah ouah... eh vieux crétin"
Le pauvre homme d’habitude si brave
Avait la gueule pleine de bave...
L’épicière, l’épicière est une sorcière
Quand la pluie tombe la nuit à grands seaux d’eau
Cachée derrière les rideaux
Je ne sais ce qu’elle invente
Pour créer le froid dans l’dos
L’épouvante
Au secours disent les enfants
Faites dodo disent les parents
Mais dodo, ils peuvent pas l’faire
Ils ont peur de l’épicière