Les paroles de la chanson
« L enfanqui pleure au fond du puits »
Anne Sylvestre
L’enfant qui pleure au fond du puits
Sans qu’on veuille l’entendre
L’enfant qui pleure avait promis
De garder le cœur tendre
L’enfant qui pleure avait gardé
Tous les soleils, tous les étés
Goûté l’eau de tous les ruisseaux
Volé avec tous les oiseaux
Elle savait aimer si gai
Elle pouvait aimer si vrai
Que l’amour, même le plus fou
Devait fleurir à ses genoux
L’enfant qui pleure au fond du puits
A rêvé des merveilles
Pour pas l’entendre, moi, je fuis
Me bouchant les oreilles
Elle avait des sourires d’eau
Des rires fleurs, des rires chauds
Elle avait des larmes de blé
Quand elle retenait l’été
Elle attendait d’autres moissons
D’autres envols, d’autres saisons
Qui lui défroisseraient le cœur
Qui lui feraient pousser des fleurs
L’enfant qui pleure au fond du puits
Possédait les nuages
Se tressait des nattes de pluie
Pour ses dimanches sages
Quand elle parcourait les champs
Une colchique entre les dents
Niant que ce fût un poison
La plante lui donnait raison
Quand elle déclarait au vent
"Restez, vous êtes mon amant"
Elle était libre et croyait bien
Pouvoir courir tous les chemins
Nous avons chacun notre puits
Où meurt un enfant tendre
Nous l’entendons pleurer la nuit
Sans jamais bien comprendre
Mais nous abandonnons l’enfant
Nous faisons trois pas en avant
On nous décore, on nous dit "oui,
Maintenant vous êtes guéri"
Et nous découvrons le bonheur
Une étagère pour le cœur
Le vent se calme et les étés
Recoïncident avec juillet
L’enfant qui pleure avait promis
De garder le cœur tendre
Oh, s’il vous plaît, murez le puits
Je ne veux plus l’entendre
Sans qu’on veuille l’entendre
L’enfant qui pleure avait promis
De garder le cœur tendre
L’enfant qui pleure avait gardé
Tous les soleils, tous les étés
Goûté l’eau de tous les ruisseaux
Volé avec tous les oiseaux
Elle savait aimer si gai
Elle pouvait aimer si vrai
Que l’amour, même le plus fou
Devait fleurir à ses genoux
L’enfant qui pleure au fond du puits
A rêvé des merveilles
Pour pas l’entendre, moi, je fuis
Me bouchant les oreilles
Elle avait des sourires d’eau
Des rires fleurs, des rires chauds
Elle avait des larmes de blé
Quand elle retenait l’été
Elle attendait d’autres moissons
D’autres envols, d’autres saisons
Qui lui défroisseraient le cœur
Qui lui feraient pousser des fleurs
L’enfant qui pleure au fond du puits
Possédait les nuages
Se tressait des nattes de pluie
Pour ses dimanches sages
Quand elle parcourait les champs
Une colchique entre les dents
Niant que ce fût un poison
La plante lui donnait raison
Quand elle déclarait au vent
"Restez, vous êtes mon amant"
Elle était libre et croyait bien
Pouvoir courir tous les chemins
Nous avons chacun notre puits
Où meurt un enfant tendre
Nous l’entendons pleurer la nuit
Sans jamais bien comprendre
Mais nous abandonnons l’enfant
Nous faisons trois pas en avant
On nous décore, on nous dit "oui,
Maintenant vous êtes guéri"
Et nous découvrons le bonheur
Une étagère pour le cœur
Le vent se calme et les étés
Recoïncident avec juillet
L’enfant qui pleure avait promis
De garder le cœur tendre
Oh, s’il vous plaît, murez le puits
Je ne veux plus l’entendre