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Les paroles de la chanson
« L'echarpe »
Anthony Chaplain

Pour un petit gars du Nord je n’ t’en veux pas ma belle
d’avoir dansé un soir à l’angle de ma rue
pour une tarentelle dans ta robe de soie
j’ai ouvert mon cahier pour t’écrire mes pensées
c’est fou c’que le temps passe quand on se sent heureux
parmi tous les vieux couples qui se balancent à deux
tu sais j’me dis sincère quand je regarde en arrière
tes yeux aussi diamants qu’une amourette de printemps

[Refrain]
En guise de cadeau, je t’offre ce poème,
Caché au fond d’une poche dans ma veste de laine
C’est une gourmandise de vouloir le sortir
de cette poche qui se fout de me voir à genoux
pour te dire que je t’aime et chaque petit matin
Balluchon sur le dos, je signe pour le destin
Et si mon dos se plaint de t’aimer trop longtemps,
je prendrais mon écharpe, je me cacherais dedans.


Pour une p’tite danse du Nord je n’ t’en veux pas ma belle
d’avoir forcé mes pas à danser contre toi
l’instant d’une valse au vent j’ai oublié le temps
sur le parquet vieilli de nos pas alourdis
c’est fou ce que le temps laisse des souvenirs de jeunesse
à l’angle d’un vieux bar des instants de comptoir
tu sais j’me dis sincère quand je regarde en arrière
tes yeux aussi diamants, qu’une amourette de printemps

AU REFRAIN

pour une ballade à deux je n’ t’en veux pas ma belle
d’avoir conquis ma main à suivre ton chemin
d’un sourire si parfait j’étais comme un gamin
à t’entendre parler de tous ces petits riens
c’est fou ce que le temps apprend à regarder les choses
ces petites douleurs et toutes nos ecchymoses
tu sais j’ me sens chanceux, quand je repense au vieux temps
tes rides sont aussi belles, qu’une amourette de printemps

AU REFRAIN

Pour une vie à deux je te remercie ma belle
d’avoir apprivoisé mes p’tites idées rebelles
du bout des lèvres un soir tu m’as dit je t’emmène
au pays du bonheur des âmes qui se souviennent
le temps me paraît long, quand tu es loin de moi
quand mes regards ne croisent que les photos d’autrefois
tu sais j’me sens ému quand je vois ton sourire qui est aussi charmant,
qu’une amourette de printemps.

AU REFRAIN