Les paroles de la chanson
« L'assistant parlementaire »
Miossec
Pour l’instant je ne fais que ce qui leur plaît
Pour l’instant je ne fais que ce que bon leur semble
Quand on est nouveau dans le métier
Mieux vaut pas trop qu’on vous entende
Pour l’instant le meilleur système pour avancer
Est celui de la vipère la salamandre
Du sang-froid du venin des morsures bien ficelées
Pour chaque jour avoir de la viande froide à étendre
Pour l’instant à genoux j’ai peut-être l’air niais
Mais debout moi pour l’instant je tangue
Il me faut encore connaître les ficelles du métier
De quelle façon de quelle manière on égorge on étrangle
Tout ce qui peut sur votre route se trouver
Et qu’il faut supprimer sans que la main ne tremble
Pour l’instant je ne suis peut-être qu’un laquais
Un assistant de l’assemblée un valet de chambre
Pour l’instant je taille des haies
Pour l’instant j’arrondis les angles
Pour l’instant je courbe l’échine
Pour l’instant j’en avale ma langue
Pour un jour planter son étendard au sommet
Chaque bastion chaque citadelle est bonne à prendre
Guérillas guerres d’usure ou de tranchées
Tous les moyens sont bons pour s’étendre
Pour se les faire il ne faut surtout pas rêver
Pour se les faire il ne faut surtout pas être tendre
Juste quelques petites années à patienter
En politique il faut savoir il faut savoir attendre
De la mairie au ministère à l’assemblée
C’est un boulot de longue haleine de longue attente
Pour enfin un jour au beau milieu des mondanités
A leurs bonnes femmes faire les yeux tendres
Et de leur amour-propre de leur vanité
En quelques mots en faire un tas de cendres
Et du plus lâche du plus servile du plus mauvais
J’en ferai mon assistant et peut-être mon gendre
Pour l’instant je taille des haies
Pour l’instant j’arrondis les angles
Pour l’instant je courbe l’échine
Pour l’instant j’en avale ma langue
Pour l’instant je ne fais que ce que bon leur semble
Quand on est nouveau dans le métier
Mieux vaut pas trop qu’on vous entende
Pour l’instant le meilleur système pour avancer
Est celui de la vipère la salamandre
Du sang-froid du venin des morsures bien ficelées
Pour chaque jour avoir de la viande froide à étendre
Pour l’instant à genoux j’ai peut-être l’air niais
Mais debout moi pour l’instant je tangue
Il me faut encore connaître les ficelles du métier
De quelle façon de quelle manière on égorge on étrangle
Tout ce qui peut sur votre route se trouver
Et qu’il faut supprimer sans que la main ne tremble
Pour l’instant je ne suis peut-être qu’un laquais
Un assistant de l’assemblée un valet de chambre
Pour l’instant je taille des haies
Pour l’instant j’arrondis les angles
Pour l’instant je courbe l’échine
Pour l’instant j’en avale ma langue
Pour un jour planter son étendard au sommet
Chaque bastion chaque citadelle est bonne à prendre
Guérillas guerres d’usure ou de tranchées
Tous les moyens sont bons pour s’étendre
Pour se les faire il ne faut surtout pas rêver
Pour se les faire il ne faut surtout pas être tendre
Juste quelques petites années à patienter
En politique il faut savoir il faut savoir attendre
De la mairie au ministère à l’assemblée
C’est un boulot de longue haleine de longue attente
Pour enfin un jour au beau milieu des mondanités
A leurs bonnes femmes faire les yeux tendres
Et de leur amour-propre de leur vanité
En quelques mots en faire un tas de cendres
Et du plus lâche du plus servile du plus mauvais
J’en ferai mon assistant et peut-être mon gendre
Pour l’instant je taille des haies
Pour l’instant j’arrondis les angles
Pour l’instant je courbe l’échine
Pour l’instant j’en avale ma langue