Les paroles de la chanson
« L'art contemporain »
Vincent Delbushaye
On s’était donné rendez-vous
Vers midi quart, midi vingt
Dans la grande salle tout au bout
Du musée d’art contemporain
T’as pa pu venir ou t’as pas voulu
Toujours est-il que bon
Histoire de tuer le temps perdu
J’ai profité de l’occasion
Pour rehausser d’un cran
Le niveau de ma culture
En regardant fixement
Les tableaux sur les murs
Au bout d’une heure environ
De carré blanc sur fond blanc
J’ai soudain eu l’impression que finalement
Je m’suis fait entuber
Par Picasso, Kandinski et les autres
Ils doivent bien rigoler
Par ma faute
On m’a dit « les grands virtuoses
Peindraient même les yeux fermés
Si ça ressemble à quelque chose
Eh ben, c’est que c’est raté! »
On m’a dit « mais t’as rien compris
C’est une question de sensations »
Moi tout ce que j’ai ressenti
C’est la perte de mon pognon
J’ai qu’à chier sur une feuille
Et l’accrocher au mur
Pour avoir l’impression
De faire avancer la culture
Qui a dit au départ « il est bien celui-là
Ce qu’il fait, c’est de l’art »
Et pas moi
Je m’suis fait entuber
Par Warhol, Miro et toute la bande
C’est pas une caméra cachée
C’est du vrai art qu’on veut me vendre
Et pour le prochain rendez-vous,
Si tu veux bien je suggère
Dans la grande salle tout au bout
De l’UGC de Brouckère
Je réalise que le réalisme
M’impressionne plus que l’impressionnisme
Et que le cubisme est carrément pas mon dada
Que le pointillisme n’est pas au point
Et le futurisme pas pour demain
Et si tu veux bien, je vais en rester là
J’ai filé tout mon blé
À Braque, Vasarely et tous les autres
Ils doivent bien rigoler
J’ai filé tout mon blé
À Braque, Vasarely et tous les autres
Ils doivent bien bien bien rigoler
Un jour ils vous piqueront le vôtre
Vers midi quart, midi vingt
Dans la grande salle tout au bout
Du musée d’art contemporain
T’as pa pu venir ou t’as pas voulu
Toujours est-il que bon
Histoire de tuer le temps perdu
J’ai profité de l’occasion
Pour rehausser d’un cran
Le niveau de ma culture
En regardant fixement
Les tableaux sur les murs
Au bout d’une heure environ
De carré blanc sur fond blanc
J’ai soudain eu l’impression que finalement
Je m’suis fait entuber
Par Picasso, Kandinski et les autres
Ils doivent bien rigoler
Par ma faute
On m’a dit « les grands virtuoses
Peindraient même les yeux fermés
Si ça ressemble à quelque chose
Eh ben, c’est que c’est raté! »
On m’a dit « mais t’as rien compris
C’est une question de sensations »
Moi tout ce que j’ai ressenti
C’est la perte de mon pognon
J’ai qu’à chier sur une feuille
Et l’accrocher au mur
Pour avoir l’impression
De faire avancer la culture
Qui a dit au départ « il est bien celui-là
Ce qu’il fait, c’est de l’art »
Et pas moi
Je m’suis fait entuber
Par Warhol, Miro et toute la bande
C’est pas une caméra cachée
C’est du vrai art qu’on veut me vendre
Et pour le prochain rendez-vous,
Si tu veux bien je suggère
Dans la grande salle tout au bout
De l’UGC de Brouckère
Je réalise que le réalisme
M’impressionne plus que l’impressionnisme
Et que le cubisme est carrément pas mon dada
Que le pointillisme n’est pas au point
Et le futurisme pas pour demain
Et si tu veux bien, je vais en rester là
J’ai filé tout mon blé
À Braque, Vasarely et tous les autres
Ils doivent bien rigoler
J’ai filé tout mon blé
À Braque, Vasarely et tous les autres
Ils doivent bien bien bien rigoler
Un jour ils vous piqueront le vôtre