Les paroles de la chanson
« L'apocalypse »
Pierre Tisserand
Il y avait sur le chemin
Une espèce de parchemin
De Saragosse
Donnant pour les jours à venir
Ce qui s’appelle un avenir
De sale gosse
Qui par le feu ou le couteau
Allait nous arriver bientôt
C’est à la veille
Et ça fera plus de boucan
Que dans la tripe d’un volcan
Qui se réveille
Ce jour-là, pas besoin d’observer les nues
Pour annoncer qu’elle est venue
Venue la fin des temps modernes
Avec le retour aux cavernes
Qu’elle est venue, la grande éclipse,
L’apocalypse
Quand les pauvres bien décidés
A ne plus être la proie des
Chasseurs de prime
Se fâcheront légalement,
Quel que soit le Prince Charmant
Qui les opprime
Mais que soldats et capucins
Par le tambour ou le tocsin
Et l’arbitraire
S’en viendront leur tanner la peau
Quitte à décimer le troupeau
Pour se distraire,
Ce jour-là, pas besoin d’observer les nues
Pour annoncer qu’elle est venue
Venue la fin des temps modernes
Avec le retour aux cavernes
Qu’elle est venue, la grande éclipse,
L’apocalypse
Quand les grands arbres vigoureux
Auront chassé les amoureux
Des beaux dimanches
Pour redonner les fruits perdus
Des hommes qui seront pendus
Aux basses branches
Et que l’enfant prophétisé
Sera cette fois baptisé
Dans la chaux vive
Dernier né d’une humanité
Qui n’aura jamais su rester
Sur le qui-vive,
Ce jour-là, pas besoin d’observer les nues
Pour annoncer qu’elle est venue
Venue la fin des temps modernes
Avec le retour aux cavernes
Qu’elle est venue, la grande éclipse,
L’apocalypse
Si cette chanson foutre dieu
M’englue comme font les adieux
Aux murs des gares,
C’est que la mort, comme la foi,
Ça vous arrive quelquefois
Sans crier gare
Une espèce de parchemin
De Saragosse
Donnant pour les jours à venir
Ce qui s’appelle un avenir
De sale gosse
Qui par le feu ou le couteau
Allait nous arriver bientôt
C’est à la veille
Et ça fera plus de boucan
Que dans la tripe d’un volcan
Qui se réveille
Ce jour-là, pas besoin d’observer les nues
Pour annoncer qu’elle est venue
Venue la fin des temps modernes
Avec le retour aux cavernes
Qu’elle est venue, la grande éclipse,
L’apocalypse
Quand les pauvres bien décidés
A ne plus être la proie des
Chasseurs de prime
Se fâcheront légalement,
Quel que soit le Prince Charmant
Qui les opprime
Mais que soldats et capucins
Par le tambour ou le tocsin
Et l’arbitraire
S’en viendront leur tanner la peau
Quitte à décimer le troupeau
Pour se distraire,
Ce jour-là, pas besoin d’observer les nues
Pour annoncer qu’elle est venue
Venue la fin des temps modernes
Avec le retour aux cavernes
Qu’elle est venue, la grande éclipse,
L’apocalypse
Quand les grands arbres vigoureux
Auront chassé les amoureux
Des beaux dimanches
Pour redonner les fruits perdus
Des hommes qui seront pendus
Aux basses branches
Et que l’enfant prophétisé
Sera cette fois baptisé
Dans la chaux vive
Dernier né d’une humanité
Qui n’aura jamais su rester
Sur le qui-vive,
Ce jour-là, pas besoin d’observer les nues
Pour annoncer qu’elle est venue
Venue la fin des temps modernes
Avec le retour aux cavernes
Qu’elle est venue, la grande éclipse,
L’apocalypse
Si cette chanson foutre dieu
M’englue comme font les adieux
Aux murs des gares,
C’est que la mort, comme la foi,
Ça vous arrive quelquefois
Sans crier gare