Les paroles de la chanson
« L'âne de st-cydoine »
Pierre Louki
À Laroche-Saint-Cydoine
Y a du monde, du monde bien
Mais il ne reste qu’un âne
Qui ne se porte pas bien
On en cause et l’on s’inquiète
Car si l’âne un jour périt
Lequel sera le plus bête
De tous les gens du pays?
Or, les gens de Saint-Cydoine
Qui sont gens intelligents
Craignant les oreilles d’âne
Deviennent plus exigeants
Nuit et jour, ils étudient
Voulant se perfectionner
Ils travaillent avec furie
Pour éviter d’ânonner
Sur les devoirs on s’agite
Sans se soucier autrement
D’une dame Méningite
En quête d’un logement
Sans pitié pour leurs carcasses
Les gens bûchent leurs leçons
L’âne, lui, s’emplit la paillasse
De foin, d’avoine et de son
Mais si l’estomac de l’âne
Peut très bien se dilater
Les cerveaux de Saint-Cydoine,
Eux, ne peuvent qu’éclater
Pendant que résurrectionne
L’animal hier tremblant
Le médecin réceptionne
Les gens tombés sur le flanc
Si bien que, tandis que l’âne
Redevient radieux et fort,
Tous les gens de Saint-Cydoine
Prennent la route des morts
Ne croyez pas que la bête
Apprécie son air gaillard
Tout ce branle-bas l’embête
Car il tire le corbillard
Y a du monde, du monde bien
Mais il ne reste qu’un âne
Qui ne se porte pas bien
On en cause et l’on s’inquiète
Car si l’âne un jour périt
Lequel sera le plus bête
De tous les gens du pays?
Or, les gens de Saint-Cydoine
Qui sont gens intelligents
Craignant les oreilles d’âne
Deviennent plus exigeants
Nuit et jour, ils étudient
Voulant se perfectionner
Ils travaillent avec furie
Pour éviter d’ânonner
Sur les devoirs on s’agite
Sans se soucier autrement
D’une dame Méningite
En quête d’un logement
Sans pitié pour leurs carcasses
Les gens bûchent leurs leçons
L’âne, lui, s’emplit la paillasse
De foin, d’avoine et de son
Mais si l’estomac de l’âne
Peut très bien se dilater
Les cerveaux de Saint-Cydoine,
Eux, ne peuvent qu’éclater
Pendant que résurrectionne
L’animal hier tremblant
Le médecin réceptionne
Les gens tombés sur le flanc
Si bien que, tandis que l’âne
Redevient radieux et fort,
Tous les gens de Saint-Cydoine
Prennent la route des morts
Ne croyez pas que la bête
Apprécie son air gaillard
Tout ce branle-bas l’embête
Car il tire le corbillard