Les paroles de la chanson
« L'âge où l'on dort »
Pierre Louki
Le ciel se met en guerre, aussi con que les hommes
Et, jaloux du canon, là-haut l’orage tonne
La foule hurle "Haro!" sans trop savoir pourquoi
Du coup, la pluie s’en mêle et bombarde les toits
Les radios excitées dégueulent de plus belle
Les moteurs furibonds crachent leurs décibels
Et la jeune maman s’inquiète "Comment faire?"
Pour l’enfant qui repose dans ce boucan d’enfer
Mais l’enfant au berceau n’entend rien du dehors
Le plus beau temps est l’âge où l’on dort
Il avait tout pour être heureux mais la formule
N’a plus valeur dès que les revers s’accumulent
L’amour? Parti ailleurs. Le moral? Entamé
Et pour ce qu’est du boulot : licencié, terminé
Il a lutté, marché, couru, tenté des choses
Rendez-vous repoussés, supprimés, porte close
Il revient chaque soir un peu plus éprouvé
Et se balance au lit pour tenter d’y rêver
Lui reste le sommeil pour oublier son sort
Le plus beau temps est l’âge où l’on dort
Les années s’amoncellent et l’agenda se voûte
L’horizon prend des airs perdus de fin de route
La route qui fut vôtre traîne pour conclusion
Moins de parcours heureux que de désillusions
Un à un, les copains partent au fil des nuages
Vous laissant impuissant, inutile, hors d’usage
La famille s’effrite et nul ne vous retient
Dans ce monde imbécile qui ne vous dit plus rien
Vous vous faites paisible à l’idée de la mort
Le plus beau temps est l’âge où l’on dort
Et, jaloux du canon, là-haut l’orage tonne
La foule hurle "Haro!" sans trop savoir pourquoi
Du coup, la pluie s’en mêle et bombarde les toits
Les radios excitées dégueulent de plus belle
Les moteurs furibonds crachent leurs décibels
Et la jeune maman s’inquiète "Comment faire?"
Pour l’enfant qui repose dans ce boucan d’enfer
Mais l’enfant au berceau n’entend rien du dehors
Le plus beau temps est l’âge où l’on dort
Il avait tout pour être heureux mais la formule
N’a plus valeur dès que les revers s’accumulent
L’amour? Parti ailleurs. Le moral? Entamé
Et pour ce qu’est du boulot : licencié, terminé
Il a lutté, marché, couru, tenté des choses
Rendez-vous repoussés, supprimés, porte close
Il revient chaque soir un peu plus éprouvé
Et se balance au lit pour tenter d’y rêver
Lui reste le sommeil pour oublier son sort
Le plus beau temps est l’âge où l’on dort
Les années s’amoncellent et l’agenda se voûte
L’horizon prend des airs perdus de fin de route
La route qui fut vôtre traîne pour conclusion
Moins de parcours heureux que de désillusions
Un à un, les copains partent au fil des nuages
Vous laissant impuissant, inutile, hors d’usage
La famille s’effrite et nul ne vous retient
Dans ce monde imbécile qui ne vous dit plus rien
Vous vous faites paisible à l’idée de la mort
Le plus beau temps est l’âge où l’on dort