Les paroles de la chanson
« L'adoration des tracteurs »
Anne Sylvestre - Fabulettes
{Entièrement parlé:}
On dit que dans nos campagnes
La nuit de Noël
Celle où naquit dans la paille
Un Enfant du ciel
On dit que dans la nuit fraîche
Où l’étoile luit
Les animaux à la crèche
Viennent à minuit
À minuit, laissant leurs chaînes,
Vaches et chevaux
Chèvres, moutons tout en laine
Avec leurs agneaux
Dévotement s’acheminent
À travers les champs
Marchent, galopent, trottinent
Auprès de l’Enfant
Mais dans beaucoup de villages
Les temps ont changé
Plus de chevaux, plus de vaches
Les ont remplacés
Des tracteurs, des moissonneuses
Qui s’en vont aux champs
Grosses bêtes laborieuses
Les champs sont si grands!
Or, dans un de ces villages
En cette nuit-là
Dans les maisons, les garages
Tout ne dormait pas
Se retournant dans leurs chambres
Les cultivateurs
Eurent l’impression d’entendre
Un bruit de moteur
Entrebâillant leurs fenêtres
Ils ne virent rien
Sauf peut-être, oui, peut-être
Là, sur le chemin
Comme une ombre se déplace
Un gros animal
Voyons donc ce qui se passe
Ce n’est pas normal!
Sur la route se dépêchent
Tous les villageois
Ils arrivent à la crèche
Baraque de bois
Ils arrivent et s’affolent
Regardent dedans
Les machines agricoles
Réchauffaient l’Enfant
Les moissonneuses-batteuses
Et tous les tracteurs
Les herses, les ensileuses
Ronronnaient en chœur
On dit que dans le village
Cette Noël-là
Fut si belle, fut si sage
Que jamais on l’oublia
On dit que dans nos campagnes
La nuit de Noël
Celle où naquit dans la paille
Un Enfant du ciel
On dit que dans la nuit fraîche
Où l’étoile luit
Les animaux à la crèche
Viennent à minuit
À minuit, laissant leurs chaînes,
Vaches et chevaux
Chèvres, moutons tout en laine
Avec leurs agneaux
Dévotement s’acheminent
À travers les champs
Marchent, galopent, trottinent
Auprès de l’Enfant
Mais dans beaucoup de villages
Les temps ont changé
Plus de chevaux, plus de vaches
Les ont remplacés
Des tracteurs, des moissonneuses
Qui s’en vont aux champs
Grosses bêtes laborieuses
Les champs sont si grands!
Or, dans un de ces villages
En cette nuit-là
Dans les maisons, les garages
Tout ne dormait pas
Se retournant dans leurs chambres
Les cultivateurs
Eurent l’impression d’entendre
Un bruit de moteur
Entrebâillant leurs fenêtres
Ils ne virent rien
Sauf peut-être, oui, peut-être
Là, sur le chemin
Comme une ombre se déplace
Un gros animal
Voyons donc ce qui se passe
Ce n’est pas normal!
Sur la route se dépêchent
Tous les villageois
Ils arrivent à la crèche
Baraque de bois
Ils arrivent et s’affolent
Regardent dedans
Les machines agricoles
Réchauffaient l’Enfant
Les moissonneuses-batteuses
Et tous les tracteurs
Les herses, les ensileuses
Ronronnaient en chœur
On dit que dans le village
Cette Noël-là
Fut si belle, fut si sage
Que jamais on l’oublia