Les paroles de la chanson
« L'addition »
Yves Montand
Des jours heureux, une colombe
Des soirs qui tombent, un regard bleu
Plus un sanglot, plus un violon
La vie et tout ce temps cassé
Que l’ on appelle le passé
Plus l’ avenir en dix leçons
De nos prophètes bénévoles
Plus une bombe sur une école
Et les oiseaux qui chantent après
L’ avion ne l’ a pas fait exprès
Plus les amis dans la maison
Moins ceux qui pour toujours s’ en vont
Les enfants sont déjà devant
Ôté de nous, ôté de moi
Il ne nous reste pas beaucoup
Plus les combats, le cœur qui bat
Les défaites souvent secrètes
Et tous les doutes qu’ on redoute
Mas quand on a perdu le nôtre
Il y a encore l’ espoir des autres
Multiplié par les idées
Divisé par tous les mots d’ ordre
Certains finissent par confondre
Certains ne peuvent pas répondre
Bouche sans cri au bout d’ une corde
Et plus la pluie et le bon temps
Et l’ herbe qui pousse entre-temps
Plus tous les désobéissants
Qui ne veulent plus se mettre en rang
Les enfants sont déjà devant
Moins ceux qui sont encore à naître
Plus l’ inconnu dans la fenêtre
Et plus l’ amour de quelques-uns
Et plus ou moins de quelques-unes
Je pose tout, je retiens une
Égale...
Égale un homme en équilibre
Sur trois vers
De Prévert
Mais ce sont des vers libres
Des soirs qui tombent, un regard bleu
Plus un sanglot, plus un violon
La vie et tout ce temps cassé
Que l’ on appelle le passé
Plus l’ avenir en dix leçons
De nos prophètes bénévoles
Plus une bombe sur une école
Et les oiseaux qui chantent après
L’ avion ne l’ a pas fait exprès
Plus les amis dans la maison
Moins ceux qui pour toujours s’ en vont
Les enfants sont déjà devant
Ôté de nous, ôté de moi
Il ne nous reste pas beaucoup
Plus les combats, le cœur qui bat
Les défaites souvent secrètes
Et tous les doutes qu’ on redoute
Mas quand on a perdu le nôtre
Il y a encore l’ espoir des autres
Multiplié par les idées
Divisé par tous les mots d’ ordre
Certains finissent par confondre
Certains ne peuvent pas répondre
Bouche sans cri au bout d’ une corde
Et plus la pluie et le bon temps
Et l’ herbe qui pousse entre-temps
Plus tous les désobéissants
Qui ne veulent plus se mettre en rang
Les enfants sont déjà devant
Moins ceux qui sont encore à naître
Plus l’ inconnu dans la fenêtre
Et plus l’ amour de quelques-uns
Et plus ou moins de quelques-unes
Je pose tout, je retiens une
Égale...
Égale un homme en équilibre
Sur trois vers
De Prévert
Mais ce sont des vers libres