Les paroles de la chanson
« L'abri »
Lynda Lemay
C’est tout les coups de feu et en dessous des flammes
c’est en dessous de ceux qui ont tenu les armes
qu’on s’est cachés
car la peur était bleue et le ciel était pâle
car le monde était vieux et la guerre mondiale, on s’est cachés
car on avait le choix et perdu le moral
car on avait le doigt qui donnait le signal, on s’est cachés
En dessous des enfants qui ont versé des larmes
en dessous de ce vent qui a éteint le drame, on s’est cachés
un trou dans la plnnète en dessous de la tempête
l’abri, prison des rêves, passions qui crèvent
raison qui tourne à la folie
l’abri, se change en piège, dieu nous protège
on assassine la vie
c’est en dessous d’un fleuve qui a coulé rouge
c’est a lui qu’on s’abreuve et grâce a lui qu’on bouge
on a gagné
c’est en dessous du champ de cendres et de poussières
qui n’offre de moisson qu’un souvenir d’hier, on a gagné
c’est en dessous du plus énorme des déserts
c’esst au fond d’un cratère et loin de la lumière, qu’on a gagné
un trou dans la planète en dessous de la défaite
on est vivants, les survivants
qu’est-ce qu’il nous reste en attendant
qu’est-ce qu’on attend, pourquoi j’ai froid
j’ai peur
c’est en dessous du front en dessous des paupières
qu’on a caché profond un peu trop de colère on est tout seul
dans un abri du corps on a ligoté l’âme
et puis face à la mort, voila qu’on la réclame, on est tout seul
comme un trou dans la tête dès qu’on touche à la gachette
c’est en dessous de ceux qui ont tenu les armes
qu’on s’est cachés
car la peur était bleue et le ciel était pâle
car le monde était vieux et la guerre mondiale, on s’est cachés
car on avait le choix et perdu le moral
car on avait le doigt qui donnait le signal, on s’est cachés
En dessous des enfants qui ont versé des larmes
en dessous de ce vent qui a éteint le drame, on s’est cachés
un trou dans la plnnète en dessous de la tempête
l’abri, prison des rêves, passions qui crèvent
raison qui tourne à la folie
l’abri, se change en piège, dieu nous protège
on assassine la vie
c’est en dessous d’un fleuve qui a coulé rouge
c’est a lui qu’on s’abreuve et grâce a lui qu’on bouge
on a gagné
c’est en dessous du champ de cendres et de poussières
qui n’offre de moisson qu’un souvenir d’hier, on a gagné
c’est en dessous du plus énorme des déserts
c’esst au fond d’un cratère et loin de la lumière, qu’on a gagné
un trou dans la planète en dessous de la défaite
on est vivants, les survivants
qu’est-ce qu’il nous reste en attendant
qu’est-ce qu’on attend, pourquoi j’ai froid
j’ai peur
c’est en dessous du front en dessous des paupières
qu’on a caché profond un peu trop de colère on est tout seul
dans un abri du corps on a ligoté l’âme
et puis face à la mort, voila qu’on la réclame, on est tout seul
comme un trou dans la tête dès qu’on touche à la gachette