Les paroles de la chanson
« L'abandon »
Pascal Auriat
Je sais bien qu’un amour est toujours en danger
Je croyais avec toi être bien protégé
Et tu me souriais quand je parlais des fous
Qui partent sans rien dire, un jour en lâchant tout
Oui, mais tu m’as laissé dans un matin superbe
Un peu comme un enfant qu’on oublierait dans l’herbe
C’est la fin des saisons, c’est comme un jour sans rien
C’est comme un abandon, un soleil qui s’éteint
Alors comme un enfant dans sa jungle d’image
J’appelle les avions qui brillent sur les nuages
Et je me sens jeté comme un accordéon
Dans un jardin sans vie, je reste à l’abandon
Aux gens qui m’aiment mal, je dis : "Tout est normal"
Je ferme les rideaux pour cacher les étoiles
Je me bats contre moi entre rage et courage
Et les journaux me disent ton nom à chaque page
Tu pourrais bien finir par revenir vers moi
Par tendresse ou raison, ou sans savoir pourquoi
Finir de faire le tour d’enfer de ce mystère
L’amour avec lequel on naît, on nous enterre
La nuit, des fois, je crois que tu es revenue
Bousculer l’horizon, d’un paradis perdu
Je ne sais pas de quoi te demander pardon
Et sans ouvrir les yeux... Je vois mon abandon
Je croyais avec toi être bien protégé
Et tu me souriais quand je parlais des fous
Qui partent sans rien dire, un jour en lâchant tout
Oui, mais tu m’as laissé dans un matin superbe
Un peu comme un enfant qu’on oublierait dans l’herbe
C’est la fin des saisons, c’est comme un jour sans rien
C’est comme un abandon, un soleil qui s’éteint
Alors comme un enfant dans sa jungle d’image
J’appelle les avions qui brillent sur les nuages
Et je me sens jeté comme un accordéon
Dans un jardin sans vie, je reste à l’abandon
Aux gens qui m’aiment mal, je dis : "Tout est normal"
Je ferme les rideaux pour cacher les étoiles
Je me bats contre moi entre rage et courage
Et les journaux me disent ton nom à chaque page
Tu pourrais bien finir par revenir vers moi
Par tendresse ou raison, ou sans savoir pourquoi
Finir de faire le tour d’enfer de ce mystère
L’amour avec lequel on naît, on nous enterre
La nuit, des fois, je crois que tu es revenue
Bousculer l’horizon, d’un paradis perdu
Je ne sais pas de quoi te demander pardon
Et sans ouvrir les yeux... Je vois mon abandon