Les paroles de la chanson
« Joyeux calvaire »
Les Cowboys Fringants
C’est l’histoire de Loulou Lapierre
Une p’tite mère ben ordinaire
Qui travaille à temps partiel
Comme femme de chambre dans un hôtel
Elle endure dans son p’tit deuxième
La vie triste d’un H.L.M.
Et des matinées toujours blèmes
Elle a pas vingt-cinq ans
Et déjà trois enfants
De deux pères différents
Qui se sont évanouis dans l’air
En la laissant dans’ misère
Sans pension alimentaire...
Joyeux calvaire!
Sous un ciel en stucco
Entre les caisses de bière
Et les bébelles des flots
Joyeux Calvaire!
Pour Loulou Lapierre
Qui aime autant se dire
Qu’au fond, la vie est pas si pire...
’Est accotée a’ec un pouvlo
Un pauvre type toujours paqueté
Qui joue aux jeux videos
En glandant rien de ses journées
Y dort tous ses après-midis
Pis l’soir y part a’ec ses amis
Pour faire la rumba toute la nuit
Y déteste les enfants
D’ailleurs y’es’ engueule tout l’temps
Pis il pète les plombs à tout bout d’champ
Mais quand elle y parle de l’larguer
Y s’met? la supplier
Comme un minable sans fierté...
Joyeux calvaire!
Sous un ciel en stucco
Entre les caisses de bière
Et les bébelles des flots
Joyeux Calvaire!
Pour Loulou Lapierre
Qui aime autant se dire
Qu’au fond, la vie est pas si pire...
Quand elle en a son voyage
De sa vie remplie d’nuages
Elle vient chez nous s’boire une tisane
Loin du tapage et d’la chicane
On rit, on jase de nos problèmes
On chiale un peu contre le système
Qui favorise toujours les mêmes
En s’disant qu’un matin
Étant donné qu’on s’aime ben
On devrait partir au loin
Et dans un éclat d’rire
A’ finit toujours par me dire
Que ça pourrait pas être pire!
Joyeux calvaire!
Sous un ciel en stucco
Entre les caisses de bière
Et les bébelles des flots
Joyeux Calvaire!
Pour Loulou Lapierre
Qui aime autant se dire
Qu’un jour, on va ben s’en sortir...
Une p’tite mère ben ordinaire
Qui travaille à temps partiel
Comme femme de chambre dans un hôtel
Elle endure dans son p’tit deuxième
La vie triste d’un H.L.M.
Et des matinées toujours blèmes
Elle a pas vingt-cinq ans
Et déjà trois enfants
De deux pères différents
Qui se sont évanouis dans l’air
En la laissant dans’ misère
Sans pension alimentaire...
Joyeux calvaire!
Sous un ciel en stucco
Entre les caisses de bière
Et les bébelles des flots
Joyeux Calvaire!
Pour Loulou Lapierre
Qui aime autant se dire
Qu’au fond, la vie est pas si pire...
’Est accotée a’ec un pouvlo
Un pauvre type toujours paqueté
Qui joue aux jeux videos
En glandant rien de ses journées
Y dort tous ses après-midis
Pis l’soir y part a’ec ses amis
Pour faire la rumba toute la nuit
Y déteste les enfants
D’ailleurs y’es’ engueule tout l’temps
Pis il pète les plombs à tout bout d’champ
Mais quand elle y parle de l’larguer
Y s’met? la supplier
Comme un minable sans fierté...
Joyeux calvaire!
Sous un ciel en stucco
Entre les caisses de bière
Et les bébelles des flots
Joyeux Calvaire!
Pour Loulou Lapierre
Qui aime autant se dire
Qu’au fond, la vie est pas si pire...
Quand elle en a son voyage
De sa vie remplie d’nuages
Elle vient chez nous s’boire une tisane
Loin du tapage et d’la chicane
On rit, on jase de nos problèmes
On chiale un peu contre le système
Qui favorise toujours les mêmes
En s’disant qu’un matin
Étant donné qu’on s’aime ben
On devrait partir au loin
Et dans un éclat d’rire
A’ finit toujours par me dire
Que ça pourrait pas être pire!
Joyeux calvaire!
Sous un ciel en stucco
Entre les caisses de bière
Et les bébelles des flots
Joyeux Calvaire!
Pour Loulou Lapierre
Qui aime autant se dire
Qu’un jour, on va ben s’en sortir...