Les paroles de la chanson
« Jour de lessive »
Monique Morelli
Je suis parti ce matin même
Encore saoul de la nuit mais pris
Comme d’écœurement suprême
Crachant mes adieux à Paris
Et me voilà, ma bonne femme,
Oui, foutu comme quatre sous
Mon linge est sale, aussi mon âme
Et me voilà chez nous
{Refrain:}
Ma pauvre mère est en lessive
Maman, maman
Maman, ton mauvais gâs arrive
Au bon moment
Voici ce linge où goutta maintes
Et maintes fois un vin amer
Où des garces aux lèvres peintes
Ont torché leurs bouches d’enfer
Et voici mon âme plus grise
Des mêmes souillures, hélas!
Que le plastron de ma chemise
Gris, rose et lilas
{au Refrain}
Au fond du cuvier où l’on sème
Parmi l’eau, la cendre du four
Que tout mon linge de bohème
Repose durant tout un jour
Et qu’enfin mon âme, pareille
A ce déballage attristant,
Parmi ton âme, ô bonne vieille,
Repose un instant
{au Refrain}
Tout comme le linge confie
Sa honte à la douceur de l’eau
Quand je t’aurai conté ma vie
Malheureuse d’affreux salaud
Ainsi qu’on rince à la fontaine
Le linge au sortir du cuvier
Mère, arrose mon âme en peine
D’un peu de pitié
{au Refrain}
Et lorsque tu viendras étendre
Le linge d’iris parfumé
Tout blanc parmi la blancheur tendre
De la haie où fleurit le mai
Je veux voir mon âme encore pure
En dépit de ce long sommeil
Dans la douleur et dans l’ordure
Revivre au soleil
Maman, ton mauvais gâs arrive
Au bon moment
Encore saoul de la nuit mais pris
Comme d’écœurement suprême
Crachant mes adieux à Paris
Et me voilà, ma bonne femme,
Oui, foutu comme quatre sous
Mon linge est sale, aussi mon âme
Et me voilà chez nous
{Refrain:}
Ma pauvre mère est en lessive
Maman, maman
Maman, ton mauvais gâs arrive
Au bon moment
Voici ce linge où goutta maintes
Et maintes fois un vin amer
Où des garces aux lèvres peintes
Ont torché leurs bouches d’enfer
Et voici mon âme plus grise
Des mêmes souillures, hélas!
Que le plastron de ma chemise
Gris, rose et lilas
{au Refrain}
Au fond du cuvier où l’on sème
Parmi l’eau, la cendre du four
Que tout mon linge de bohème
Repose durant tout un jour
Et qu’enfin mon âme, pareille
A ce déballage attristant,
Parmi ton âme, ô bonne vieille,
Repose un instant
{au Refrain}
Tout comme le linge confie
Sa honte à la douceur de l’eau
Quand je t’aurai conté ma vie
Malheureuse d’affreux salaud
Ainsi qu’on rince à la fontaine
Le linge au sortir du cuvier
Mère, arrose mon âme en peine
D’un peu de pitié
{au Refrain}
Et lorsque tu viendras étendre
Le linge d’iris parfumé
Tout blanc parmi la blancheur tendre
De la haie où fleurit le mai
Je veux voir mon âme encore pure
En dépit de ce long sommeil
Dans la douleur et dans l’ordure
Revivre au soleil
Maman, ton mauvais gâs arrive
Au bon moment