Les paroles de la chanson
« Joséphine »
Pierre Perret
Y a bien dix ans que lui et moi
On se servait du même savon
Qu’on disait les même jurons
Qu’on se chauffait du même bois
Si j’attrapait un froid et chaud
Il attrapait un chaud et froid
Le jour ou j’ai échoué au bac
Il fut collé à son bachot
Mais quand on a connu Joséphine
Ça faisait jamais qu’une Joséphine pour deux
Comme elle n’avait ni sœur ni cousine
Tout de suite on s’est mangé le blanc des yeux
Il y avait sous sa robe sage
Un Rubens une vraie damnation
Et causant à tous les étages
D’une jolie conversation
Fallait vraiment faire attention
Elle avait la haute tension
Et pour un oui ou pour un non
Elle vous faisait sauter les plombs
Mais depuis qu’on avait Joséphine pour deux
Nous on voulait des sœurs Philippines
Au lieu de cet amour un peu boiteux
Quand c’est moi qui faisait la vaisselle
C’est toujours lui qui essuyait
Mais quand je dénichais une donzelle
C’est toujours lui qui l’embarquait
Ça lui donnais des vitamines
C’est le prétexte qu’il trouvait
Moi j’avais pourtant pas bonne mine
Avec ma gueule de petit Gervais
Mais depuis qu’on avait Joséphine
Le crime allait sûrement nous diviser
Elle faisait pour nous deux la cuisine
Mais moi seul je voulais tous ses baisers
Pour mettre un comble à nos tracas
Un ami vint nous visiter
Et voyant qu’on le retenait pas
Il a décidé de rester
Ça fait trois ans qu’il est dedans
Disant je partirai demain
Seulement y voudrait les enfants
Y a pas qu’à lui que ça appartient
Et puis on aime tant Joséphine
Malgré que ça ne soit plus comme autrefois
Elle a fait venir da sœur sa cousine
Et on n’a que l’embarras du choix
On se servait du même savon
Qu’on disait les même jurons
Qu’on se chauffait du même bois
Si j’attrapait un froid et chaud
Il attrapait un chaud et froid
Le jour ou j’ai échoué au bac
Il fut collé à son bachot
Mais quand on a connu Joséphine
Ça faisait jamais qu’une Joséphine pour deux
Comme elle n’avait ni sœur ni cousine
Tout de suite on s’est mangé le blanc des yeux
Il y avait sous sa robe sage
Un Rubens une vraie damnation
Et causant à tous les étages
D’une jolie conversation
Fallait vraiment faire attention
Elle avait la haute tension
Et pour un oui ou pour un non
Elle vous faisait sauter les plombs
Mais depuis qu’on avait Joséphine pour deux
Nous on voulait des sœurs Philippines
Au lieu de cet amour un peu boiteux
Quand c’est moi qui faisait la vaisselle
C’est toujours lui qui essuyait
Mais quand je dénichais une donzelle
C’est toujours lui qui l’embarquait
Ça lui donnais des vitamines
C’est le prétexte qu’il trouvait
Moi j’avais pourtant pas bonne mine
Avec ma gueule de petit Gervais
Mais depuis qu’on avait Joséphine
Le crime allait sûrement nous diviser
Elle faisait pour nous deux la cuisine
Mais moi seul je voulais tous ses baisers
Pour mettre un comble à nos tracas
Un ami vint nous visiter
Et voyant qu’on le retenait pas
Il a décidé de rester
Ça fait trois ans qu’il est dedans
Disant je partirai demain
Seulement y voudrait les enfants
Y a pas qu’à lui que ça appartient
Et puis on aime tant Joséphine
Malgré que ça ne soit plus comme autrefois
Elle a fait venir da sœur sa cousine
Et on n’a que l’embarras du choix