Les paroles de la chanson
« Jéricho »
John William
Jéricho, Jéricho, Jéricho
Te souviens-tu, ô Jéricho
Du bon vieux temps de l’oncle Jo
Quand le soleil brûlait la peau de notre dos?
Et de Sarah te souviens-tu?
A Saint-Louis on l’a r’connue
Dans le quartier des filles perdues
Jéricho, Jéricho, Jéricho, Jéricho
Te souviens-tu, ô Jéricho
Quand la mulâtre en caraco
Chantait des blues ardents et chauds sur son banjo?
Maintenant, dans ton vieux complet
Tu traînes les rues de Broadway
T’as jamais les souliers cirés
Et tes mains se sont toutes ridées
Jéricho, Jéricho, Jéricho
Te souviens-tu, ô Jéricho?
L’immense fleuve aux larges eaux
Près du village de roseaux
Qu’il était beau!
Tu n’étais qu’un Nègre crépu
Ô Jéricho, te souviens-tu
Quand notre frère fut pendu?
Jéricho, Jéricho, Jéricho, Jéricho
Reviens vers nous, ô Jéricho
Un soir, sous le ciel indigo
Tu trouveras pour tes vieux os
Le grand repos
C’est un Noir qui va dans la rue
Il est tout seul, le cœur tout nu
Il titube, il va n’importe où
Un Noir, au fond, tout l’ monde s’en fout
Te souviens-tu, ô Jéricho
Du bon vieux temps de l’oncle Jo
Quand le soleil brûlait la peau de notre dos?
Et de Sarah te souviens-tu?
A Saint-Louis on l’a r’connue
Dans le quartier des filles perdues
Jéricho, Jéricho, Jéricho, Jéricho
Te souviens-tu, ô Jéricho
Quand la mulâtre en caraco
Chantait des blues ardents et chauds sur son banjo?
Maintenant, dans ton vieux complet
Tu traînes les rues de Broadway
T’as jamais les souliers cirés
Et tes mains se sont toutes ridées
Jéricho, Jéricho, Jéricho
Te souviens-tu, ô Jéricho?
L’immense fleuve aux larges eaux
Près du village de roseaux
Qu’il était beau!
Tu n’étais qu’un Nègre crépu
Ô Jéricho, te souviens-tu
Quand notre frère fut pendu?
Jéricho, Jéricho, Jéricho, Jéricho
Reviens vers nous, ô Jéricho
Un soir, sous le ciel indigo
Tu trouveras pour tes vieux os
Le grand repos
C’est un Noir qui va dans la rue
Il est tout seul, le cœur tout nu
Il titube, il va n’importe où
Un Noir, au fond, tout l’ monde s’en fout