Les paroles de la chanson
« Jean-baptiste »
Serge Reggiani
Armande a les yeux en amande,
Armande a le front d’une reine,
Armande a la lèvre gourmande
Des souveraines.
Armande, à l’école des femmes,
A tout appris sans rien savoir,
Armande est une petite âme
Au grand pouvoir.
Molière, Jean-Baptiste, la fait rire
Sous les traits d’Arnolphe le chenu,
Il dit qu’être seul est bien pire
Qu’être cocu.
Célimène est la médisance,
La glace et la futilité,
Ell’ n’a pas l’ombre d’une chance
D’humanité.
Célimène est de ces salopes
Qui rendent chien ou malheureux
Et qui feraient d’un misanthrope
Un amoureux
Molière, Jean-Baptiste, la fait rire
Sous l’habit d’Alceste aux rubans verts,
Il dit que la foule est bien pire
Que le désert.
Toinette est une fille honnête
Qui le houspille sans remords
Quand il chancelle, marionnette
Devant la mort.
Toinette est une fille sage
Qui montre les dents et les seins
Mais n’offrirait pas son corsage
Aux médecins.
Molière, Jean-Baptiste, la fait rire
Sous le masque d’Argan le nigaud,
Il dit que l’oubli est bien pire
Que le rideau.
Armande a le front d’une reine,
Armande a la lèvre gourmande
Des souveraines.
Armande, à l’école des femmes,
A tout appris sans rien savoir,
Armande est une petite âme
Au grand pouvoir.
Molière, Jean-Baptiste, la fait rire
Sous les traits d’Arnolphe le chenu,
Il dit qu’être seul est bien pire
Qu’être cocu.
Célimène est la médisance,
La glace et la futilité,
Ell’ n’a pas l’ombre d’une chance
D’humanité.
Célimène est de ces salopes
Qui rendent chien ou malheureux
Et qui feraient d’un misanthrope
Un amoureux
Molière, Jean-Baptiste, la fait rire
Sous l’habit d’Alceste aux rubans verts,
Il dit que la foule est bien pire
Que le désert.
Toinette est une fille honnête
Qui le houspille sans remords
Quand il chancelle, marionnette
Devant la mort.
Toinette est une fille sage
Qui montre les dents et les seins
Mais n’offrirait pas son corsage
Aux médecins.
Molière, Jean-Baptiste, la fait rire
Sous le masque d’Argan le nigaud,
Il dit que l’oubli est bien pire
Que le rideau.